Opinion

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1er mai

Mercredi 2 Mai 2018 - 11:37

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La fête du travail que nous avons célébrée hier, 1er mai 2018, n'était pas une fête comme les autres. Survenant alors que le Congo bande ses muscles pour franchir les obstacles élevés sur sa route par la crise économique et financière née de l'effondrement des cours du pétrole sur les marchés mondiaux, elle a marqué la ferme volonté de notre pays de résoudre lui-même les problèmes auxquels il se trouve présentement confronté.

C'est pourquoi, au lendemain de ce jour, il n'est pas inutile de rappeler à ceux qui seraient tentés de l'oublier que le travail, c'est-à-dire l'apport de chacun à l'effort collectif, s'impose plus que jamais comme le véritable ressort du progrès humain sous toutes ses formes. S'il ne garantit pas, chez nous, une sortie rapide de crise étant donnée l'ampleur des obstacles à franchir, il permet d'espérer qu'au bout du compte la croissance repartira du bon pied, relançant le progrès social dont chaque citoyen congolais profitera.

Nous l'avons écrit ici même à maintes reprises ces derniers temps et nous n'hésitons pas à le redire : dans le même temps où la puissance publique s'emploie à restaurer l'équilibre financier national en réformant la gouvernance publique, la société civile doit mobiliser ses forces, toutes ses forces pour développer les activités qui créeront de la richesse et de l'emploi, qui contribueront par les impôts et les taxes à remplir à nouveau les caisses de l'Etat et des collectivités locales, qui permettront d'achever les grands travaux d'infrastructure sur toute l'étendue du territoire national, qui ouvriront notre pays sur le vaste monde qui l'entoure, qui concrétiseront aussi les engagements pris lors du très récent Sommet de Brazzaville sur le climat et le Fonds bleu.

Oui, c'est bien le travail de chacun d'entre nous qui fera du Congo, dans les années à venir, un modèle auquel se réfèreront les nations qui l'entourent et avec lesquelles nous allons devoir coopérer de façon beaucoup plus active si nous voulons non seulement résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés, mais également accélérer la longue marche vers le développement durable entreprise dans les premières années de ce nouveau siècle.  

Jamais le travail n'a été aussi nécessaire pour le progrès humain !

 

Les Dépêches de Brazzaville

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