2e Congrès de Scoorl : les échanges fructueux et les communications de qualité sanctionnent les travaux

« Profil de la surdité au Congo » est le thème qui a réuni les sachants orl et les autres spécialistes les 20 et 21 avril lors de la première phase et les 29 et 30 avril pour la seconde phase.

Des assises dominées en dehors du thème principal par des communications libres sur la pathologie infectieuse, tumorale,  traumatique et malformative. Des communications faites par les différents spécialistes présents tels les médecins et professeurs en oto-rhino-laryngologie (orl), les pédiatres, les urologues, les anesthésistes, les médecins du travail, les infectiologues, les audioprothésistes, les ophtalmologues, les anatomie-pathologistes, les chirurgiens, les stomatologues, les gynécologues, les pneumologues, les radiologues, les orthophonistes, les infirmiers. Près de quarante trois communications ont été présentées sous la supervision du Pr Bertin Kouassi Konan de la Côte-d’Ivoire, président du comité scientifique, heureux d’avoir participé pour la deuxième fois à ces assises et prêt à rempiler pour le troisième congrès.

Véritable moment d’échanges, ces assises qui ont réuni lors des deux phases des travaux, les orl, les autres spécialistes ainsi que les auxiliaires médicaux ont été un prétexte pour faire le point sur la surdité au Congo en se basant sur les différentes expériences recueillies dans les structures de santé de la place. Maladie handicapante, la surdité mérite plus d’attention de la part des pouvoirs publics, a suggéré le Pr Armand Moyikoua,  Recteur de l’Université Marien-Ngouabi à la clôture des assises. « Les pouvoirs publics doivent prendre les dispositions, légiférer en prenant des textes juridiques qui vont permettre la prise en charge de ce handicap. Ils ne doivent pas laisser toute la place aux Ong seules. Ils doivent au contraire s’investir  dans la prise en charge de la surdité. Il en va de la scolarisation et de la socialisation des malentendants en dépit du coût élevé des prothèses » et d’ajouter : « Vos travaux ont eu le mérite de véhiculer à la population congolaise les messages sur les disponibilités thérapeutiques et ces messages permettent aux  familles de garder un espoir en ce qui concerne la prise en charge de ce handicap. Les chercheurs séniors et les chercheurs juniors doivent persévérer dans leurs travaux en améliorant chaque jour leur rigueur scientifique et en mutualisant leurs efforts dans le cadre des équipes de recherche ».

Dr Henri Léonard  Atanda, président de la société médicale du Kouilou,  Pr Jean-Rozaire Ibarra, doyen de la Faculté des sciences de la santé et plusieurs autres personnalités du monde médical ont également pris part au Congrès.

 Le 3^e Congrès de la Société congolaise d’Orl de chirurgie Cervico-faciale (Scoorl) aura lieu à Brazzaville en 2016.