3e conférence internationale en Suède sur les droits fonciers des femmes et des communautés indigènes

De l’agence Ecofin, nous apprenons la tenue, du 4 au 5 octobre à Stockholm, de la troisième édition de la conférence internationale, co-organisée notamment par l’ONG Rights and Resources et l’agence gouvernementale suédoise d’aide au développement Sida.

« L'inégalité et la marginalisation des femmes, des peuples autochtones et des communautés rurales entraînent des troubles politiques et mettent à mal les modèles de développement conventionnels. Aujourd'hui, près d'un tiers de la population mondiale n'a pas de droits sécurisés sur les terres et les forêts. », rappellent les organisateurs.

Cette insécurité foncière touche majoritairement les femmes et les communautés indigènes, impuissantes face au poids des traditions et à l’offensive des multinationales sur les terres agricoles. « Les gouvernements, le secteur privé et la communauté internationale ont pris des engagements sans précédent pour respecter les droits fonciers communautaires et autochtones. Un nouvel ensemble d'outils et d'initiatives appuie déjà les efforts visant à accroître la reconnaissance des droits. Cependant, la pression sur les terres communautaires continue de croître, les membres de la communauté qui essaient de protéger leurs droits y parviennent péniblement et les femmes, qui jouent pourtant de plus en plus un rôle de premier plan dans la gestion des forêts et des terres, continuent de faire face à l'injustice à la fois dans les droits fonciers et la gouvernance. », précise le communiqué publié à cet effet.

Face à ce constat, les organisateurs de la conférence entendent offrir un cadre aux différentes parties prenantes pour « discuter des progrès enregistrés et concevoir des stratégies pour de meilleurs résultats ».