53ème anniversaire des FAC : Le ministre salue l’action positive du contingent congolais à la MISCA

Samedi 21 Juin 2014 - 17:09

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Lors de son discours de circonstance adressé aux Forces armées congolaises et à la Gendarmerie nationale, le 21 juin, Charles Richard Mondjo, a rendu hommage aux treize soldats congolais morts en service commandé sur le théâtre d’opération en Centrafrique

Chaque année, à la même date, cette journée est une occasion pour les Forces armées congolaises (FAC) de dresser le bilan de leur parcours, d’en tirer quelques enseignements et d’en définir les perspectives visant une projection dans une défense nationale des temps à venir.

Dans son discours, le ministre à la présidence chargé de la Défense nationale a ciblé six grands axes qui constituent les grands enjeux de l’heure. En clair, Charles Richard Mondjo, a rappelé quelques actions. Il s'agit de  l’élaboration et l’appropriation conséquente des politiques sectorielles afférentes à la nouvelle loi d’orientation en vue de construire des capacités profondes ; la coopération et les échanges militaires internationaux ; l’exercice communautaire dénommé « Loango 2014 » qui se tiendra à Pointe-Noire ; la compétition sportive de niveau interafricaine dénommé « COMBasket-2014 » qui se déroulera à Oyo sous les auspices de l’Organisation du sport militaire en Afrique (OSMA). Il est aussi question de veiller à l’amélioration des conditions de vie et de travail du soldat.  

Il a pour ce faire appelé les FAC à répondre aux efforts menés jusqu’ici en matière de formation et à les approfondir. Pour Charles Richard Mondjo, les Fac doivent consacrer les principes de discipline, de moralité, d’éthique, mettant en exergue l’image exemplaire du soldat dans sa promptitude à s’acquitter de ses devoirs dans la discipline, l’honneur et le sacrifice.

Il a aussi insisté sur la raison d’être des Forces armées congolaises. « Cette raison d’être est d’assurer la sécurité contre toutes les menaces directes ou indirectes. Cette sécurité demeure la garantie des valeurs essentielles auxquelles nous sommes tous attachés », a-t-il souligné.

Guillaume Ondzé