7e édition Riac: le « corps » au centre de la rencontre

Samedi 11 Août 2018 - 12:21

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Le mois prochain à Brazzaville, le corps sera célébré par des artistes africains et européens, lors de la septième édition de la Rencontre internationale de l’art contemporain (Riac), à travers le thème « Mon corps, intention, événement, résultat ».  

Corps statique ou en mouvement, être vivant, être changeant, terrain d’expression inépuisable, le corps traverse les différentes formes de représentations artistiques depuis des siècles ; l’art contemporain se le réapproprie pour en élargir la perception.

Ateliers d’arts plastiques, ateliers vidéo, performances et installations seront proposés par des spécialistes en provenance d'Afrique et d'Europe pour faire vivre les corps et exprimer toutes leurs possibilités.

Pour cette septième édition, l’atelier critique d’art sera animé par l’Italienne Alexia Clorinda assistée par le Congolais Job Olivier Ikama. Le Camerounais Wilfrid Nakeu, quant à lui, formera sur l’atelier vidéo et photo.  La Franco-Malgache Virginie Lavenant animera l’atelier de performance pendant que le Soudanais Amado Al Fandni partagera son expérience sur la peinture.

Des dizaines d’artistes et de critiques d’art sont attendues à ce rendez-vous, notamment Gloria Mbemba : Congo/Pointe-Noire ; Job Ikama : Congo/France ;  Chaima Zaafoure /Tunisie ;  Paul Chrétien Malaba : RDC/Lubumbashi ; Pamela Tuhizo : RDC/Goma ;  Anastasie Langu, Prisca Tankwey, Monica Toiliye, Do Nsoseme: RDC/Kinshasa; Marianne Mispelaere /France ;  Moïse Togo, Ibrahim Ballo /Mali ; Gabriella Badjeck, Abdias Ngateu, Hassan Joya/Cameroun ; Zannou Ponce/Bénin; Morel Donou/Sénégal ; Emile Gbede, Jean Wilfried Djaha/Côte d'Ivoire ; Monsuru Alash /Nigeria.

Depuis 2012, les Ateliers Sahm organisent la Riac sous la houlette de Bill Kouélani afin de propulser une nouvelle génération d’artistes congolais et de critiques d’art sur la carte de la création contemporaine mondiale.

Dans une ville qui n’est pas forcément une référence dans le monde de l’art contemporain africain, la Riac insuffle un vent nouveau, permettant aux artistes de décomplexer leur regard dans leurs différentes approches du métier.

 

Durly Emilia Gankama

Légendes et crédits photo : 

Photo: Bill Kouélany, directrice artistique des Ateliers Sham

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