8 mars: les femmes de Mongo Mpoukou sensibilisées aux violences faites à leur endroit

L'activité a réuni près de quarante participantes. Elles ont été informées des différentes formes de violences faites aux femmes, leurs manifestations et conséquences ainsi que des moyens de recours. L'ONG Azur développement a profité de cette occasion pour promouvoir les services du guichet unique d’assistance aux femmes et filles victimes de violence.    

Après la brève présentation des différentes formes de violences à l'endroit des femmes et enfants par Alain Damba, d'Azur dévéloppement, Davy Abandzounou, substitut du procureur de la République, a développé le thème sur la prise en charge juridique et judiciaire. Dans sa communication, il s’est appuyé principalement  sur deux textes  : le code pénal et la loi n° 2010 portant protection de l’enfant en République du Congo.  Le juriste a ainsi exhorté les femmes à dénoncer tout acte de violence subi par une victime à la police, à la gendarmerie et devant les instances judicaires compétentes, à savoir le tribunal des enfants et le procureur de la République pour une éventuelle prise en charge.

En répondant aux différentes préoccupations des femmes, il a dit que la justice ne peut se prononcer que sur les cas de violences prévues par loi.  "La loi a prévu tous les mécanismes pour que tout acte de violence contre les femmes soit puni", a-t-il assuré,  ajoutant que la loi s’impose à tout le monde et nul n’est au dessus d'elle.  

À la fin de la sensibilisation, Charlene Makosso d’Azur développement  a entretenu l’auditoire sur les services du guichet unique d’assistance aux femmes et enfants victimes de violences.

En clôturant l’activité, Zéphirin Nguié, maire de l’arrondissement 5, Mongo  Mpoukou, a demandé aux femmes de réagir et de condamner tout acte de violence subi par les femmes qui désormais savent comment réagir pour demander réparation.