Opinion

  • Éditorial

Actions

Samedi 21 Avril 2018 - 19:14

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Le Congo, notre Congo, étant sur le point de conjurer le mauvais sort qui le menaçait, il n'est pas trop tôt pour réfléchir aux actions qui pourraient, dans les mois à venir, accélérer le rebond dont chacun de nous profitera certainement. Dès lors, en effet, que ses finances publiques se stabilisent et que sa gouvernance s'améliore tandis que les prix du pétrole sur les marchés mondiaux se fixent à un niveau raisonnable, toutes les conditions seront réunies pour que le rebond collectif attendu se produise dans le très proche avenir.

En bonne place sur la liste des actions qui devraient - du moins nous semble-t-il - commander la politique gouvernementale, figure la formation des  hommes. Car c'est elle et elle seulement qui permettra à la société congolaise de s'adapter au nouvel environnement que le progrès technologique crée aujourd'hui sur toute l'étendue de la planète et plus spécialement dans les pays émergents.

Or, dans le moment présent, l'on ne saurait dire que les conditions sont réunies chez nous pour permettre aux nouvelles générations de se former comme elles doivent le faire si elles veulent trouver demain leur juste place dans la communauté nationale. Impactés durement par la crise financière qui a suivi ces dernières années l'effondrement des cours du pétrole sur les marchés mondiaux, l'école, le collège, l'université ont payé un lourd tribut au dérèglement économique qui en est résulté. Avec une dégradation des installations, un désenchantement des enseignants, une montée des tensions chez les jeunes qui laissent mal augurer de l'avenir si la priorité n'est pas donnée  à la relance du système éducatif.

À la vérité, il suffirait de quelques gestes significatifs pour inverser le courant et rendre confiance au monde très divers qui a en charge l'éducation, l'enseignement. Quelques gestes accomplis par les plus hautes autorités de l'Etat qui montreraient qu'effectivement, la formation des hommes est perçue à nouveau comme un enjeu majeur par la société tout entière. N'en doutons pas, l'opinion publique dans son ensemble, et pas seulement les nouvelles générations, attend, espère sans vraiment le dire que ce signal lui sera envoyé prochainement comme ce fut le cas à plusieurs reprises depuis l'accession du Congo à l'indépendance.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Éditorial : les derniers articles
▶ 25/3/2024 | Paillasson
▶ 23/3/2024 | Urbain disponible!
▶ 22/3/2024 | Progression
▶ 22/3/2024 | Difficile marche
▶ 22/3/2024 | Réinventer la Francophonie
▶ 19/3/2024 | Alerte
▶ 18/3/2024 | Mobiliser
▶ 16/3/2024 | Le chaud et le froid
▶ 15/3/2024 | Booster les PME et PMI