Activités agropastorales: un diagnostic sur l’utilisation actuelle des ressources en eau

Lundi 5 Mars 2018 - 17:30

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L'étude a été initiée par le ministère de l’Agriculture et l’élevage avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), afin d’obtenir de meilleures options d’utilisation rationnelle des potentialités.

Pour présenter les résultats provisoires de cette étude, lancée en juin 2017, un atelier de restitution a lieu du 5 au 7 mars à Brazzaville.

Une fois validé, ce rapport va aboutir à un schéma directeur sur la valorisation intégrée des ressources en eau , permettra de définir des programmes d’irrigation agricoles bancables, qui pourront être financés par le secteur privé, puis facilitera l’élaboration d’un plan d’actions et d’investissements devant servir d’outil pour la mobilisation des ressources financières et de guide pour tout intervenant.

« Les activités de ce projet confirment l’engagement et la détermination du gouvernement à mettre en place les systèmes intégrés dans l’utilisation des eaux aussi pour la protection et la restauration des sols que pour la pêche. La réalisation de l’étude nous permet notamment de jeter les bases des études d'impact environnemental à réaliser », a déclaré le ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Henri Djombo, à l’ouverture de cet atelier.

Il a, par ailleurs, relevé que la prise en compte des questions liées à la maîtrise de l’eau devient impérative pour assurer le développement d’une agriculture plus prospère, avant de se féliciter du fait que ce problème attire l’attention de la communauté internationale et des décideurs politiques.  Notons que cette ressource est au cœur du mécanisme visant la réalisation des Objectifs de développement durable à l’horizon à 2030.

La représentante de la FAO, Suze Percy Fillipini a, quant à elle, fait remarquer que l’agriculture congolaise était encore largement tributaire au rythme des saisons et, reste confrontée aux effets néfastes des changements climatiques auxquels s’ajoutent de multiples péripéties dues à la faiblesse des financements octroyés aux producteurs.

« Bien que la production vivrière nationale augmente, elle ne parvient pas à couvrir les besoins de la population, ce, en dépit de l’immense potentialité naturelle favorable au développement du secteur », a relevé la représentante de la FAO.

Les zones prioritaires concernées par ce diagnostic sont: le Pool; le Niari; le Kouilou et la Bouenza.

 

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Le présidium à l'ouverture de l'atelier

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