Affaire Mende : la pierre au cœur de l’interpellation du député ne serait pas un diamant

Jeudi 23 Mai 2019 - 19:19

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Un document qui circule sur le net et donné au Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC) rabaisse également le poids de la pierre  de 0,20 carat.

Le document sans en-tête ni sceau, qui serait un procès-verbal d’expertise pour une pierre en provenance de Lodja, dans le Sankuru, de 87,40 carats, porte les signatures attribuées à une délégation conduite par le député Lambert Mende, accompagné du ministre provincial des Mines du Sankuru ainsi que des cadres et agents du CEEC.

Ce procès-verbal indique, en effet, qu’il avait été procédé à la pierre couverte par les documents cités dont une autorisation de sortie des produits miniers marchands d’exploitation artisanale, un procès-verbal de gardiennage établi au Sankuru, le 14 mai, ainsi que les photocopies des cartes de négociant de diamant catégorie B de sieur Lusokela, et des creuseurs des sieurs Kandawodja et Lowenga Osongo.

Le texte indique, d’emblée, que le ressenti des techniciens sur l’aspect visuel de la pierre a fait douter sur la véracité de la substance minérale. Ce qui avait conduit le recours à d’autres techniques ou tests employés par ce centre. Après analyses, indique le procès-verbal, le constat a été sans appel : la pierre à laquelle l’on donnait 87,40 carats ne pesait que 87,20 carats et n’était pas un diamant.

Le dossier, qui fait couler de la salive et de l’encre depuis un certain temps, risque de prendre une autre tournure, si le document est authentifié. Les prochains jours nous en diront plus.

Lucien Dianzenza

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