Affaires sociales : pas de favoritisme sur les allocations destinées aux ménages vulnérables

Lundi 21 Septembre 2020 - 16:12

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Lors du lancement des opérations de certification des ménages devant bénéficier des allocations d’urgence dans le département de la Cuvette, le 21 septembre, la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, a appelé les acteurs impliqués de faire le travail en toute équité de sorte à ne pas être pris au piège de l’injustice sociale.

« N’acceptez aucune interférence. Soyez objectifs et résistez à toutes les pressions d’où qu’elles viennent afin que seules les familles vulnérables et pauvres qui sont répertoriées en fonction des critères bien définis perçoivent ce qui leur est destiné », a instruit la ministre Antoinette Dinga-Dzondo, s’adressant aux élus locaux, aux représentants de la société civile et à ceux des confessions religieuses, membres du Comité de certification dans les communes d’Oyo et d’Owando.  

A Oyo, le nombre total des ménages est de 7261, selon le tableau dressé par la directrice de la solidarité, Anasthasie Ossanga Tsama. L’enquête d’avant certification a porté sur 5668 ménages. Les dossiers reçus et traités sont chiffrés à 5530. Ces ménages sont par ailleurs classés par catégories. 1760 sont en détresse sociale, 582 déclarés vulnérables et pauvres, 2663 en contentieux,  353 ne sont pas éligibles, 112 ont été enregistrés plus d’une fois. L’on note soixante ménages inscrits ayant déjà bénéficié de l’allocation. « A l’issue du travail abattu, entre autres, par les chefs de bloc et de quartiers dans l’enregistrement et la sélection des familles pauvres et vulnérables, il est question à présent d’amorcer la certification en évitant l’injustice sociale », a déclaré le maire d’Oyo, Gaston Yoka.

Non loin de là, à Owando, chef-lieu du département de la Cuvette, le message de la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire n’a pas changé : la justice sociale a été le maître-mot. Ici, les dossiers de 3812 ménages ont été reçus et traités. Selon les groupes de vulnérabilité, il y a eu 2611 ménages en détresse sociale, 351 vulnérables et pauvres, 790 dossiers en contentieux, 31 ménages non éligibles et 29 d’entre eux sont inscrits plus d’une fois.

En rappel, dans le cadre de la riposte à la Covid-19, le gouvernement s’était engagé à accorder une allocation d’urgence de 50 000 FCFA à 200 000 ménages vulnérables et pauvres. Pour passer à l’acte, une stratégie visant le ciblage et l’organisation des enquêtes sociales rapides pour l’évaluation de l’éligibilité desdits ménages a été mise en place. Ainsi, les listes des ménages issues des opérations d’inscription et des enquêtes sociales sont produites en vue de procéder à la validation des bénéficiaires au nom de l’équité sociale. C’est pourquoi par l’arrêté interministériel n°6145/MASAH-MID-MFB du 8 juin 2020, le gouvernement a institué un comité pluri-acteurs chargé de la certification des données issues de l’identification et de l’enregistrement des ménages vulnérables par les autorités locales.

Après Brazzaville, Kintélé et Kinkala dans le département du Pool, Sibiti dans la Lékoumou, le tour revient aux différentes localités du département de la Cuvette de commencer les opérations de certification qui déboucheront au paiement des allocations d'urgence aux ménages vulnérables et pauvres.

 

 

 

 

 

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : la ministre en charge des Affaires sociales lançant les opérations de certification dans la Cuvette Photo 2 : les membres du Comité de certification appelés à l'équité dans la gestion des dossiers

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