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Samedi 27 Mai 2017 - 15:34

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À ceux qui prétendent que le Congo n’est pas une véritable démocratie et qui se répandent sur les réseaux sociaux en affirmant que les élections à venir ne seront pas crédibles l’afflux des candidatures, dans la majorité comme dans l’opposition, apporte un démenti cinglant. Jamais, en effet, autant de femmes et d’hommes n’ont brigué chez nous un poste électif dans l’une ou l’autre des institutions représentatives de la République. Et jamais les formations politiques n’ont eu à opérer des choix aussi délicats entre celles ou ceux qui les représenteront demain.

S’il en va ainsi c’est bien parce que, d’une part, la société civile a pleinement conscience aujourd’hui, de l’importance que revêtira pour elle le choix des députés et des élus locaux, mais aussi  parce que les enjeux du double scrutin dont le premier tour est fixé au 16 juillet prochain sont à tous égards considérables. Doté des institutions représentatives que prévoit la Constitution de la Nouvelle République, le Congo va pouvoir concrétiser le programme dit de « rupture » sur lequel le chef de l’Etat s’est fait élire il y a un an. Une perspective qui ne laisse personne indifférent dans un moment comme celui que nous vivons où se prépare, ou s’opère même un changement de génération.

Sans préjuger de ce qu’il sortira du brassage en cours au sein de la classe politique congolaise, l’on peut  d’ores et déjà s’attendre à ce que la campagne électorale qui débute soit l’une des plus vivantes, des plus animées, des plus musclées aussi de toutes celles qui ont marqué la marche en avant du Congo depuis la Conférence nationale de 1991. L’agitation qui règne dans les formations politiques, mais aussi dans les associations de la société civile à l’approche du double scrutin prouve que cette échéance ne laisse personne indifférent. Elle témoigne d’une montée des ambitions individuelles et collectives qui promet une campagne fort animée sur toute l’étendue du territoire national. Et c’est très bien ainsi.

Conclusion, provisoire bien sûr, de ce qui précède : l’organisation matérielle du double scrutin devra être particulièrement soignée et ne laisser place à aucune défaillance afin que, le jour venu, chaque électrice et chaque électeur puisse se prononcer librement. L’afflux de candidats auquel nous assistons interdit par avance toute erreur qui provoquerait inévitablement une agitation politique malsaine au sortir de cette échéance.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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