Afrique centrale : les experts des douanes apprennent les techniques de lutte contre le commerce illégal

Lundi 26 Octobre 2015 - 16:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’Organisation mondiale des douanes (OMD), organise du 26 au 30 octobre à Brazzaville, un atelier d’évaluation institutionnelle. L’objectif de cette réunion est de renforcer les capacités des administrations douanières de l’Afrique subsaharienne en matière de lutte contre la criminalité liée aux espèces de la faune et de  la flore sauvages.

« Nous sommes venus voir si les douaniers ont une expertise suffisante ou, s’il faut apporter une expertise complémentaire visant à faire échec aux fraudeurs et arrêter le pillage du continent africain , notamment sa  faune et sa flore menacées d’extinction », a indiqué Pierre Bertrand, l’administrateur principal du contrôle et facilitation au niveau de l’OMD.

« Les instruments que nous mettons en œuvre pour combattre ce fléau sont avant tout l’apprentissage de la technicité de contrôle. Il faut  connaitre le réseau, faire du ciblage, du profilage et savoir la destination de ces marchandises pour mieux orienter les contrôles dans les points sensibles comme les aéroports, les ports, et les routes », a-t-il souligné.

Reconnaissant, l’importance que revêt cet atelier, le directeur général des douanes et des droits indirects de la République du Congo, Jean Alfred Onanga, a invité les experts à saisir l’opportunité pour renforcer leur capacité de lutte contre  la contrebande de marchandises.

Avec une augmentation sans précédente et une dimension intercontinentale complexe, la question de la criminalité liée aux espèces sauvages représente une priorité pour la communauté internationale.

Les administrations des douanes ayant un rôle essentiel à jouer dans cette lutte, l’OMD a mis sur pied un projet appelé INAMA, grâce auquel les administrations des douanes respecteront la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extension (Cites).

Cette convention a pour mission d’encadrer, de réguler voire d'interdire le commerce international des espèces menacées, grâce à une implication des Etats membres, via un système de permis et de certificats. C’est dans le cadre de ce projet par exemple que 400 petites tortues ont été saisies à Antananarivo (Madagascar), il y a deux jours.

Financé par les partenaires de développement à savoir : la Suède ; le département d’Etat américain et l’Agence allemande pour la coopération internationale, ce projet initié en 2014 prendra fin dans deux ans.

Rappelons qu’un atelier similaire a été organisé en janvier dernier à Bangkok au Thaïland puis en septembre à Lilongwe au Malawi situés respectivement en Asie et en Afrique australe.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille des experts avec le DG des douanes

Notification: 

Non