Afrique centrale : les parlementaires face aux nouvelles normes de contrôle des finances publiques

Samedi 12 Juillet 2014 - 15:33

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Dans le but de renforcer la gouvernance dans les pays de la sous-région, le Centre régional d’assistance technique pour l’Afrique centrale (Afritac Centre) a organisé à Douala, au Cameroun, un atelier sur « le nouveau rôle du Parlement et le contrôle parlementaire dans le domaine des finances publiques »  

Une séance de restitution a été organisée, le 11 juillet à Brazzaville, par l’expert congolais, Emmanuel Kamba. Orateur lors de ces travaux de Douala, il a partagé l’expérience congolaise aux participants. Il a expliqué l’intérêt pour les députés et sénateurs de s’approprier les normes de gestion des finances publiques dites de deuxième génération.

Du 23 au 26 juin au Cameroun, les participants, dont quatre parlementaires congolais conduits par le vice-président de la Commission économie et finances du Sénat, Alphonse Mboudo Nesa, se sont familiarisés avec les concepts modernes de finances publiques et le nouveau rôle du Parlement en la matière. L’organisation du travail parlementaire, les conditions d’un exercice efficient du contrôle parlementaire des finances publiques au regard des réalités nationales et des bonnes pratiques internationales ont aussi été développés parmi tant d’autres sous thèmes.

Parlant de son exposé sur « l’élaboration du rapport sur l’exécution du budget destiné au Parlement », cas de la Cour des comptes du Congo, l’économiste et conseiller auprès de cette institution a précisé que ce rapport, distribué et publié sur le site Internet de la cour, permet au Parlement, au gouvernement et à d’autres institutions et partenaires de se rendre compte de l’utilisation des fonds publics et d’apprécier la performance des agents publics dans l’atteinte des résultats budgétaires.

« Cette communication sur le cas concret de la Cour des comptes et de discipline budgétaire de notre pays, dans son rapport de 2012, s’est essentiellement appuyée sur les outils des finances publiques. Elle avait manifestement suscité de l’intérêt parmi l’auditoire », selon Emmanuel Kamba, qui a estimé que cette attention peut s’expliquer par les améliorations constatées dans la gouvernance au Congo. Notre cour des comptes étant souvent prise en exemple dans la sous-région par des partenaires.

Afritac Centre est une structure affiliée au Fonds monétaire international. Elle couvre le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la République du Congo, la Guinée Équatoriale, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo et le Tchad. Le séminaire de Douala associait également des élus, membres du Parlement communautaire de la Cémac.

Thierry Noungou

Légendes et crédits photo : 

Emmanuel Kamba délivrant sa communication