Afrique centrale : une dizaine de journalistes édifiés sur les enjeux économiques et financiers dans la sous-région

Jeudi 6 Avril 2017 - 18:41

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Face aux évolutions observées sur les scènes nationale et internationale, le Fonds monétaire international (FMI) a initié du 5 au 7 avril à Libreville (Gabon) une session de formation en vue de sensibiliser les professionnels des médias. Ce programme a été mis en œuvre avec l’appui technique de la Fondation Thomson Reuters.

Venus du Cameroun, du Congo, de la République centrafricaine, du Tchad et du Gabon, les journalistes participant à cette formation en sont sortis enrichis dans leur manière de traiter l’actualité économique. Trois jours durant, ils ont participé à une série d’exercices et activités pratiques dans le but de parfaire leur façon de couvrir l’actualité économique, trouver des bons angles d’attaque et mieux structurer un article ou un papier de presse.

De même, le programme mettait l’accent sur les activités du FMI et le rappel de contenus théoriques sur le rôle du journaliste financier, le rôle de la banque centrale, la politique monétaire et sa manière de guider une économie, la restructuration de dette, la microfinance et l’inclusion économique, ainsi que sur la déontologie et les dangers légaux.

Mais l’actualité régionale et internationale restait le soubassement de cette session. Car, l’objectif, précisait Lucie Mboto Fouda du département de la communication du FMI à Washington, était surtout de « renforcer les compétences des journalistes de la région Cémac dans les domaines de la macroéconomie et de la finance internationale, tout en s’intéressant aux questions d’actualité et d’intérêt régional concernant l’économie, le monde des entreprises et la finance. »

Au terme des deux premiers jours de travaux, les journalistes n’ont pas manqué de saluer l’habileté des formateurs de la Fondation Thomson Reuters, à savoir Mathieu Robbins et Sarah Wachter. Ils ont tenu le pari de ne pas les accabler avec des théories lassantes. Leur méthode plutôt axée sur des jeux de rôles, des travaux en petits groupes et des échanges interactifs.

« J’ai bien apprécié la méthode participative qui est adoptée. La compréhension est facilitée et successivement les modules ont enrichi ma connaissance du système économique », a confié Ouilibona Nzah, rédacteur en chef à Radio Centrafrique. 

Thierry Noungou

Légendes et crédits photo : 

Photo de groupe des participants

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