Agence nationale de l’aviation civile : le nouveau directeur veut voir le Congo reconquérir sa place d’antan

Mardi 29 Octobre 2013 - 17:40

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Le directeur entrant de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) place son mandat sous le signe du strict respect des exigences de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) en matière de sûreté et de sécurité

Serge Florent Dzoto s’est exprimé le 29 octobre à la suite de son installation au rang de directeur général, en remplacement de Jean-Louis Osso. Il a souligné que l’image du Congo commençait à changer à l’OACI.

« Hier, nous figurions sur le site de sécurité de l’OACI ; aujourd’hui, le Congo en est sorti. L’aviation civile n’est pas uniquement une question congolaise, car plusieurs compagnies atterrissent sur le sol congolais. Nous sommes arrimés aux exigences de l’OACI. Tout est cadré en aviation ; on ne peut rien faire sans l’OACI », a-t-il indiqué.

Pour rappel, au début du mois en cours, le ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Rodolphe Adada, avait annoncé que le Congo était déclassé du site de sécurité de l’OACI, mais pas retiré définitivement de la liste noire des pays non conformes aux normes de l’OACI. Il avait expliqué que cette mesure de grâce avait été obtenue à travers un plan d’action de correction plus contraignant, adopté par l’OACI, et qui est en train d’être suivi.

« Notre agence l’Anac avait fait l’objet d’un audit et un certain nombre de non-conformités avaient été relevées ; un programme avait été suggéré par l’OACI pour réparer ce qui n’allait pas », avait expliqué le ministre d’État.

Fort de l’engagement du gouvernement de voir le Congo reconquérir sa place d’antan dans le secteur de l’aviation civile, le nouveau locataire de l’Anac s’est dit prêt à travailler avec optimisme, aux côtés du ministère de tutelle, afin d’atteindre cet objectif.

Notons que l’OACI est une institution spécialisée des Nations unies créée en 1944 pour promouvoir le développement sûr et ordonné de l’aviation civile internationale dans le monde. Elle établit les normes et les règles nécessaires à la sécurité, à la sûreté, à l’efficacité et à la régularité de l’aviation ainsi qu’à la protection de l’environnement en aviation. En outre, elle est l’instrument de la coopération entre ses 190 États contractants dans tous les domaines de l’aviation civile.

Nancy France Loutoumba