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Agriculture

Samedi 10 Septembre 2016 - 12:15

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Les semaines à venir seront marquées, au plan international, par la préparation du Sommet de Marrakech - alias la COP 22 - qui se tiendra pour la deuxième fois en Afrique, au Maroc très précisément, et qui verra certainement se préciser la mutation des grandes puissances industrielles vers une écologie moins théorique, plus dynamique, donc mieux adaptée aux exigences de notre temps. Outre le fait que l'Afrique en général devrait y jouer à fond la carte de la protection de la nature afin de se faire mieux entendre sur la scène mondiale (1), le Congo pourrait mettre cette conférence à profit pour faire valoir ses atouts dans le domaine agricole entendu dans son sens le plus large.

Ayant inscrit en tête des priorités de la nouvelle République l'agriculture, l'élevage, la pêche et s'employant depuis l'avènement de celle-ci à mettre en place les dispositifs qui permettront à notre pays de subvenir enfin à ses propres besoins alimentaires, voire même à devenir l'un des pays exportateurs de denrées agricoles du Bassin du Congo, nous nous devons en effet de faire connaître le capital exceptionnel à tous égards dont la nature nous a doté. De façon évidente le sommet de Marrakech sur le climat, qui durera près de quinze jours, offre en effet aux pays comme le nôtre l’occasion unique de présenter leurs actifs dans les différents domaines que recouvre l'agriculture.  

Au-delà de la préservation des forêts, de la protection de l'environnement maritime et fluvial, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la réduction des gaz à effet de serre qui figureront au coeur des débats, la COP 22 peut et doit nous permettre de montrer à quel point les peuples de cette partie du continent sont conscients de la nécessité de produire tout en respectant la nature. Prouver à la face du monde que le Congo et les Congolais ne fonderont pas leur confort futur sur la dévastation de la nature comme l'ont fait et continuent de le faire en toute impunité les grands pays industriels aurait un impact formidable et nous vaudrait un respect universel.

L'enjeu, comme on dit, en vaut largement la chandelle. À nous de le faire valoir en cette occasion.

 

(1) Lire la Réflexion que nous publions en page 16 de ce numéro.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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