Agriculture africaine : des scientifiques européens et africains favorables à l’utilisation des nouvelles technologies, y compris les OGM

Mardi 4 Mars 2014 - 15:22

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Selon les scientifiques du Réseau des académies des sciences d’Afrique (NASAC) et de l’European Academies Science Adversory Council (EASAC), la biotechnologie agricole, dont fait partie les OGM, contribue au développement d’une agriculture durable et apporterait aux populations africaines les aliments dont elles ont besoin, selon un communiqué

Ils demandent une augmentation du nombre d’études menées par les pays africains dans la biotech agricole. La responsable du Centre pour les politiques en matière de climat à la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Fatima Denton, a souligné la vulnérabilité de l’agriculture africaine aux changements environnementaux « à cause de la variabilité du climat et du changement climatique ». Elle pense que dans ce domaine, la biotechnologie pourrait permettre de cultiver des variétés résistantes aux insectes, moins consommatrices d’eau et utilisant peu d’engrais.

Le conseiller scientifique au Centre mondial de l’agroforesterie, Patrick Worms, a expliqué qu’une variété de mesures devrait être prise afin de garantir un approvisionnement en nourriture suffisant à une population en croissance constante, tout en luttant contre le changement climatique.

« Nous allons avoir besoin de la biotechnologie, de l’agroécologie et de l’agroforesterie. Nous allons également avoir besoin d’engrais, d’irrigation, de tracteurs et de toutes les innovations de la science en vue d’apporter une solution au problème », a-t-il ajouté, tout en précisant que le recours au savoir local sur les variétés végétales pourrait être moins coûteux sur le long terme que l’achat d’aliments de base aux Occidentaux.

Selon lui, ces cultures, dont nous dépendons tous, comme le maïs, le blé, le riz, ont été développées pendant de milliers d’années et sont très différentes des variétés sauvages, et elles sont déjà aussi proches que possible de la perfection et du potentiel qu’offre la technologie existante. Mais, si l’on se focalise trop sur les ressources scientifiques derrière cette approche, on abandonnerait alors une solution bien plus rentable qui est devant nous, a-t-il expliqué.

Ajoutant que la domestication de centaines d’espèces, actuellement cultivées dans l’habitat sauvage, pourrait, dès lors, être précieuse pour garantir la sécurité alimentaire, citant l’exemple du baobab, dont les fruits et les feuilles présentent des apports nutritionnels « à faire pâlir les avocats et les oranges, en termes de teneur en micronutriments, de vitamines ».

Ils demandent une augmentation du nombre d’études menées par les pays africains dans la biotech agricole. La responsable du Centre pour les politiques en matière de climat à la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Fatima Denton, a souligné la vulnérabilité de l’agriculture africaine aux changements environnementaux « à cause de la variabilité du climat et du changement climatique ». Elle pense que dans ce domaine, la biotechnologie pourrait permettre de cultiver des variétés résistantes aux insectes, moins consommatrices d’eau et utilisant peu d’engrais.

Le conseiller scientifique au Centre mondial de l’agroforesterie, Patrick Worms, a expliqué qu’une variété de mesures devrait être prise afin de garantir un approvisionnement en nourriture suffisant à une population en croissance constante, tout en luttant contre le changement climatique.

« Nous allons avoir besoin de la biotechnologie, de l’agroécologie et de l’agroforesterie. Nous allons également avoir besoin d’engrais, d’irrigation, de tracteurs et de toutes les innovations de la science en vue d’apporter une solution au problème », a-t-il ajouté, tout en précisant que le recours au savoir local sur les variétés végétales pourrait être moins coûteux sur le long terme que l’achat d’aliments de base aux Occidentaux.

Selon lui, ces cultures, dont nous dépendons tous, comme le maïs, le blé, le riz, ont été développées pendant des milliers d’années et sont très différentes des variétés sauvages, et elles sont déjà aussi proches que possible de la perfection et du potentiel qu’offre la technologie existante. Mais, si l’on se focalisait trop sur les ressources scientifiques derrière cette approche, « on abandonnerait alors une solution bien plus rentable qui est devant nous », a-t-il expliqué.

Ajoutant que la domestication de centaines d’espèces, actuellement cultivées dans l’habitat sauvage, pourrait, dès lors, être précieuse pour garantir la sécurité alimentaire, citant l’exemple du baobab, dont les fruits et les feuilles présentent des apports nutritionnels « à faire pâlir les avocats et les oranges, en termes de teneur en micronutriments et de vitamines ».

Noël Ndong