Agriculture : une issue favorable pour contrer la faim d’ici à l’horizon 2025

Lundi 2 Février 2015 - 20:00

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Dans le but d’inciter les pays africains à s’impliquer massivement dans le secteur agricole, en mettant en œuvre des politiques efficaces, pouvant renforcer la lutte contre la faim, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a rendu public le week-end dernier un rapport.

Dans ce rapport, la FAO souligne que l’agriculture pourrait être une solution capable de régler la question de la faim en 2025. Mais cet axe peut devenir un élément-clé pour résoudre le problème de la faim dans le continent si les États donnent aux petits producteurs agricoles la capacité d’accéder aux crédits et développent des stratégies en leur faveur. « Les pays africains ont fait des efforts significatifs vers la victoire sur la faim. En 2025, le continent africain pourrait redoubler ces efforts et régler de manière définitive la question de la faim qui affecte les populations dans certaines régions. Mais l'aboutissement heureux de cette prévision est néanmoins dépendant d'un certain nombre de conditions parmi lesquelles la capacité des petits agriculteurs à accéder aux crédits et la mise en place des politiques dynamiques en faveur de développement du secteur agricole capable de créer des emplois », précise le rapport.

Par ailleurs, en dehors de l’octroi de crédit, il y a aussi, selon le rapport, le fait que d'ici les dix années à venir, les États africains ont la volonté de respecter les objectifs formulés dans la déclaration de Malabo, notamment en ce qui concerne l'allocation de 10% de leurs budgets national à l'agriculture. Par exemple, en ce qui concerne le Congo, notons que comparativement à d’autres pays et dans l’esprit d’épouser les objectifs de la déclaration de Malabo, l’État congolais a initié, depuis 2008, un grand programme convaincant en matière d’incitation à l’agriculture à travers son projet intitulé "Nouveaux villages agricoles" qui évolue normalement et dont la participation des populations à ce programme est vivement souhaitée pour que le pays puisse atteindre les objectifs de la FAO.   

      

Rock Ngassakys