Allocution de S.E.M Denis Sassou N’Guesso, président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye à la cérémonie d’ouverture de la 4e réunion du comité

Samedi 9 Septembre 2017 - 20:00

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Excellences Messieurs les chefs d’Etat et de Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les représentants des chefs d’Etat et de Gouvernement,

Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine,

Monsieur le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye,

Monsieur le Représentant de la Ligue des Etats Arabes pour la Libye,

Madame la Représentante de l’Union européenne pour la Libye,

Monsieur le Premier ministre, chef du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de missions diplomatiques et consulaires,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

C’est pour moi et le peuple congolais, un réel plaisir de vous accueillir, une fois de plus , ici à Brazzaville, à l’occasion de cette quatrième réunion du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, élargie aux acteurs de la crise libyenne.

Je voudrais vous souhaiter, à tous, une chaleureuse et fraternelle bienvenue et un bon séjour dans la capitale congolaise.

J’exprime également, mes sincères remerciements aux différentes délégations libyennes qui ont accepté de prendre part à cette importante rencontre.

Excellences Messieurs les chefs d’Etat,

Mesdames et Messieurs,

Votre présence, parmi nous, est l’expression de votre engagement en faveur de la cause libyenne qui, depuis quelques années, constitue une profonde préoccupation pour l’Afrique, en raison de son impact sur notre continent.

C’est tout le sens de la présente rencontre qui se tient au moment où les libyens eux-mêmes sont résolument engagés dans la dynamique de recherche d’une issue heureuse à la crise que connaît leur pays.

En effet, la mise en place des Comités de dialogue, ici représentés, et les différents contacts entre les acteurs libyens, sont la preuve de leur volonté de mettre en œuvre des actions plus concrètes susceptibles d’accélérer le processus de retour à la paix dans ce pays.

C’est dans cette optique que la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA a accepté, en juillet dernier, à Addis-Abeba, une décision sur le rapport d’étape présenté par notre comité de haut niveau.

Cette décision décline quelques axes nécessaires que nous devons prendre en compte lors de nos travaux. Il s’agit :

  • d’une plus grande coordination et harmonisation des initiatives des différents acteurs africains impliqués dans les efforts en vue de du règlement de la crise libyenne ;
  • de la participation du Représentant du comité aux réunions du Quartet ;
  • de la nécessité pour les acteurs libyens de privilégier l’intérêt supérieur de leur pays, en adhérant au processus de dialogue inclusif pour une sortie de crise ;
  • de la convocation à Addis-Abeba, à une date que nous devons déterminer, de la réunion de réconciliation nationale ;
  • du rejet de toutes ingérences extérieures dans les affaires libyennes.

La présence, pour la première fois, dans une même enceinte des représentants des principales composantes de la crise libyenne, des membres du Comité de dialogue, apporte une motivation supplémentaire à notre comité et constitue un signe d’espoir pour tous.

Je le dis et je le répète, avec force, l’aboutissement de nos efforts est largement tributaire de l’implication et de la détermination des libyens eux-mêmes.

Je voudrais donc, les exhorter au sursaut, à tout mettre en œuvre pour dépasser les clivages, à vaincre les égoïsmes individuels et partisans, pour donner la priorité à la Libye que le peuple de ce pays souhaite, en paix, réconciliée et plus forte.

D’ores et déjà, merci aux délégations libyennes, ici présentes, d’avoir entendu l’appel du comité de haut niveau et, au-délà, de l’Afrique tout entière. L’Union Africaine et son Comité n’ont pas d’agenda caché en Libye. Notre agenda est uniquement le retour de la paix et de la cohésion nationale, la défense de l’intégrité et de la souveraineté de ce pays. Aussi demandons-nous à nos partenaires, à la communauté internationale, tout court, de ne pas ignorer, comme en 2011, la voix de l’Afrique sur la question libyenne.

Dans l’agenda international figurent, en marge de la 72ème session ordinaire de l’ Assemblée générale des Nations unies, des rencontres consacrées à la Libye. Nous devons donc, également échanger sur ces rendez-vous qui, sans nul doute, accorderont une attention aux délibérations de la présente réunion.  

Je souhaite pleins succès à nos travaux et déclare ouverte la quatrième réunion du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye.

Je vous remercie

La Rédaction

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