Aménagement du territoire : l’ultime étape avant le démarrage du projet de restructuration des quartiers précaires

Samedi 10 Décembre 2016 - 14:15

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Un récent accord de prêt en faveur de développement urbain entre le Congo et la Banque mondiale vise la restructuration de deux quartiers à Pointe-Noire et Brazzaville. L’ultime étape, d’après le partenaire de la Banque mondiale, consiste à l’approbation de cet accord de financement et des documents techniques par le Parlement congolais.  

Cette problématique a été au centre d’un entretien qu'a accordé, le 8 décembre dernier, le ministre congolais de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, à une délégation de la Banque mondiale conduite par son directeur des opérations pour les deux Congo, Ahmadou Moustapha Ndiaye.

Les deux personnages ont, par ailleurs, évoqué la nécessité de faire bénéficier aux autres quartiers non ciblés les avantages de ce projet. « Le principe qui est retenu, c’est d’utiliser le projet pour les prochaines étapes, étant donné que le projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires ne cible que deux quartiers de Brazzaville et de Pointe-Noire », a indiqué Ahmadou Moustapha Ndiaye.

Quelque 65.000 résidents des quartiers précaires de Brazzaville et Pointe-Noire vont profiter du projet « DURQuaP ». Il leur permettra d’améliorer leurs conditions de vie, d’exprimer leurs besoins au travers d’une approche participative et renforcera l’organisation locale. La population bénéficiera, en outre, de la création d’emplois découlant d’activités de construction à haute intensité de main-d’œuvre et d’emplois permanents créés grâce au développement économique local.

A en croire la Banque mondiale, les deux villes ciblées disposeront de moyens accrus pour mieux programmer leurs investissements et mieux planifier leurs territoires. Enfin, les petites et moyennes entreprises du secteur BTP bénéficieront de formations pour leur permettre de répondre aux offres de marchés publics de construction et d’entretien des infrastructures.

 « Le plus important pour le ministre, c’est que nous démarrons rapidement possible la mise en œuvre du projet. Pour cela, il nous a garanti de tout son soutien et de toute sa collaboration pour que toutes les étapes qui passent par l’approbation de cet accord de financement par le Parlement ainsi que d’autres documents techniques doivent être finalisés en attendant le démarrage des travaux », a rassuré le directeur des opérations de la Banque mondiale.

Notons que le financement de la Banque mondiale d’un montant de 80 millions de dollars, auquel s’ajoute une contrepartie du gouvernement congolais de 40 millions de dollars, permettra non seulement d’améliorer l’accès des populations aux services urbains de base dans les quartiers précaires sélectionnés, mais également de renforcer les capacités de gestion municipale des collectivités nationales et locales.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Jean-Jacques Bouya s'entretenant avec la délégation de la Banque mondiale

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