Armistice de 1918 : la France et l’Allemagne rendent hommage aux morts

Samedi 11 Novembre 2017 - 15:40

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Les ambassadeurs de France et d’Allemagne au Congo, Bertrand Cochery et Klaus Peter Schnick, ont déposé le 11 novembre, au cimetière du centre-ville de Brazzaville, des gerbes de fleurs sur les tombes des soldats morts pour la France.

La signature de l’armistice entre la France et l’Allemagne, le 11 novembre 1918, a marqué la fin de la Première Guerre mondiale. En effet, ce jour-là à onze heures, dans toute la France, les cloches avaient sonné à la volée. Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands pouvaient se regarder sans s’entretuer. Un armistice a été conclu entre les alliés et l’Allemagne, dernière puissance centrale à rendre les armes.

Ce conflit mondial, qui a duré quatre années, avait fait près de huit millions de morts et six millions de mutilés. Mémoire oblige, dans le message de la secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées lu par le conseiller du chef d’état-major de la France, Osiecki, il a été rappelé que la fin de la guerre marquait le début du deuil en raison des pertes considérables tant civiles que militaires. « La Grande Guerre a profondément bouleversé les nations européennes et les équilibres mondiaux ont été durablement modifiés », a-t-il fait remarquer.

Cette année, a-t-il renchéri, les nations touchées par cette guerre vont célébrer le centenaire de 1917. « Après trois ans de conflit, c’est l’année de la fatigue des peuples mais aussi le tournant de la guerre. Sur le temps long, elle s’avère déterminante pour le 20e siècle. Ses conséquences se font encore sentir aujourd’hui », a indiqué Osiecki. 

Par ailleurs, a-t-il noté, victimes indirectes de la guerre, des centaines de milliers d’enfants en portent les séquelles et se retrouvent orphelins. « Ils avaient grandi seuls ou au sein de familles incomplètes marquées à jamais par la perte. C’est pour leur permettre de vivre dignement que l’Etat crée le 17 juillet 1917 le statut de pupille de la Nation. Destiné à l’origine aux orphelins de guerre, il est étendu aujourd’hui aux orphelins d’un parent tué en opération militaire extérieure ou lors d’un attentat terroriste », a-t-il précisé.

Au cours de la cérémonie de dépôt des gerbes de fleurs au cimetière du centre-ville, il a été question de décorer une dizaine d’anciens combattants élevés, dans le cadre du mérite français, aux grades de la médaille de croix de combattants pour les uns et au titre de reconnaissance de la Nation pour les autres.

Elle s’est déroulée en présence du chef d’état-major général des Forces armées congolaises, Guy Blanchard Okoi ; du commandant de la gendarmerie nationale, Paul Victor Moigny, et du premier adjoint au maire de Brazzaville, Guy Marius Okana. 

 

 

 

 

  

Roger Ngombé

Notification: 

Non