Arrangements particuliers : un dernier ultimatum lancé aux parties prenantes

Jeudi 19 Janvier 2017 - 15:54

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La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cénco) n’entend pas poursuivre sa mission de bons offices au-delà du week-end prochain.

Les discussions sur les arrangements particuliers à annexer à l’accord du 31 décembre se poursuivent en différentes sous-commissions qui prennent part aux assises du Centre interdiocésain. Les travaux évoluent cependant à pas de tortue. Jusqu’à ce jour, l’on tourne en rond, car les divergences persistent toujours sur quelques matières importantes entre les composantes. Il s’agit, entre autres, de la répartition des responsabilités gouvernementales, du processus électoral, ainsi que de la composition et de la répartition des postes au sein du Conseil national du suivi de l’accord.

Juste après la reprise des travaux le 18 janvier après l’intermède observé à la suite de la célébration de deux journées consacrées aux héros nationaux Patrice-Lumumba et Mzee Laurent Désiré Kabila, la médiation a jugé bon de suspendre la séance censée se poursuivre jeudi et vendredi. Le temps de permettre aux parties prenantes d’harmoniser leurs vues en commissions de sorte à présenter leurs conclusions vendredi à la plénière. Néanmoins, la plénière de mercredi a procédé à l’évaluation de la mise en œuvre des différentes mesures de décrispation portant sur l’abandon des poursuites, la libération des prisonniers politiques et d’opinion, les bénéficiaires de l’amnistie depuis 2014 mais aussi sur la réouverture des différents medias fermés par le gouvernement.

En tout cas pour les évêques catholiques, l’heure n’est plus aux atermoiements, car le temps presse. Ils ont du reste fait savoir aux participants qu’ils n’entendaient pas poursuivre leur mission de bons offices au-delà de ce week-end. Autrement dit, les parties prenantes devront être en mesure d’adopter et de signer l’arrangement particulier et de commencer la mise en œuvre totale de l’accord du 31 décembre.  Reste à savoir si les parties prenantes seront en mesure de tout régler d’ici le 21 janvier au regard des profondes divergences qui les caractérisent notamment sur le mode de désignation du Premier ministre et la répartition des postes ministériels. La commission gouvernance a donc du pain sur la planche pour faciliter un compromis qui peine à se dessiner. 

Alain Diasso

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