Artisanat: des pistes pour amener les jeunes du domaine à connaître leurs droits

Mercredi 8 Mai 2019 - 19:15

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Un atelier de sensibilisation et de formation a été organisé, récemment à Pointe-Noire, par le consortium  de l'Association des jeunes pour l’innovation et le développement et l'Association pour l’assistance et le développement de la jeune fille mère, à l’endroit des représentants des organisations de la société civile impliqués dans le projet Accompagnement des jeunes déscolarisés exerçant dans le secteur de l’artisanat pour la protection et la défense de leurs droits économiques, sociaux et culturels.

Pendant neuf mois, les représentants de la société civile et les autres acteurs concernés par le projet vont animer des sessions de formation et d’information visant l’éveil de la conscience et l’autonomisation des jeunes artisans appelés à connaître leurs droits pour en faire bon usage, le cas échéant.

En effet, le projet financé par l’Agence française de développement et l’Union européenne a pour objectifs de contribuer à l’amélioration des capacités des jeunes filles et garçons défavorisés âgés de 18 à 25 ans (détenteurs des droits), exerçant dans l’artisanat, pour s’approprier et défendre leurs droits économiques, sociaux et culturels et des autorités locales (débiteurs d’obligations) pour s’acquitter de leurs devoirs. De nombreux jeunes filles et garçons sont concernés par la sensibilisation qui sera faite par les organisations de la société civile (OSC) avec les FAP (Fonds d’appui aux projets) du PCPA (Programme concerté pluri acteurs) Congo exerçant dans l’artisanat à Pointe-Noire. Il vise aussi  la persuasion des autorités politico administratives, judiciaires et traditionnelles (débiteurs d’obligations) à s’engager dans l’exécution et l’application des textes relatifs aux droits économiques, sociaux et culturels de jeunes artisans. Ces droits sont, entre autres, celui d'un travail décent, de la sécurité sociale, de la formation, d'une fiscalité transparente et juste.

Pendant la durée du projet, les différents animateurs s’appuieront dans leur travail sur les instruments nationaux et internationaux tels la Constitution congolaise de 2015, la loi 07-2010 du 22 juin 2010 portant organisation de l’artisanat, la loi 09-2000 portant protection de la jeunesse, le code de sécurité sociale, le code général des impôts, la loi des finances 2019, la Déclaration universelle des droits de l’homme, la convention africaine des droits de l’homme et des peuples, a dit Roger Matoko, membre du consortium.

À l’issue du projet, des actions de plaidoyer seront menées à l’endroit des autorités politico administratives, judiciaires et traditionnelles (débiteurs d’obligation) afin qu’elles s’engagent dans l’exécution et l’application des textes relatifs aux droits économiques, sociaux et culturels des jeunes artisans.      

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille à la fin de l'atelier / Adiac

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