Assainissement : enfin le curage des caniveaux a commencé à Pointe-Noire

Mardi 12 Juillet 2016 - 17:22

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Bien que démarrés timidement  la semaine dernière, les travaux de curage des caniveaux dans la ville océane sont de plus en plus visibles  à la satisfaction  de plusieurs ponténégrins.

Du centre ville  aux  quartiers périphériques, le sourire est sur toutes les lèvres, car on entend ici et là des bruits et sifflements des engins appropriés. Certains s’occupent du curage proprement dit et d’autres  du ramassage du sable, boue et immondices sortis des caniveaux au grand plaisir des citoyens. « Que les choses ne s’arrêtent pas à mi-chemin comme cela a toujours été le cas par le passé, car l’assainissement de la ville s’avère importante vu l’état dans lequel se trouvent des caniveaux ces derniers temps, car ne dit-on pas que la propreté chasse la maladie. Encore que c’est l’une des recommandations de la récente session du Conseil municipal et départemental de la ville de Pointe-Noire et nous attendons de voir que les choses aillent pour le mieu », a déclaré un habitant de Pointe-Noire vivant sur la grande artère de l’avenue de la Base qui mène vers l’aéroport.

Et parallèlement à ces travaux de curage de caniveaux, un autre non moins important se fait, celui du bouchage de nids de poules qui n’ont cessé de causer des fissures sur les anciens et nouveaux bitumes dans la ville. Ce travail se fait au grand plaisir des conducteurs des auto-bus et taxis. Et pour certains ponténégrins qui continuent d’être pessimistes, ils souhaitent que ce travail commencé puisse atteindre les rivières communément appelées « libodo », à l’instar de la rivière Bakadila. Ces rivières traversent de part en part le périmètre de la ville et ont pour la plupart déjà perdu leur lit, à cause de la saleté et autres détritus qui y sont déversés, ce qui pourrait compliquer  le travail de curage.

Dans le même registre, hormis quelques chantiers liés aux voiries urbaines qui sont bien visibles dans la ville, d’autres ont été abandonnés il y a deux voir trois ans et l’on se demande où sont allés ceux qui avaient la charge de les exécuter, à l’instar des travaux de la voie qui va du rond-point Kassaï au quartier Mouyondzi, vers l’espace Baguette d’or.  Si cette artère pouvait être construite, elle désengorgerait l’avenue Marien- Ngouabi avec ses embouteillages qui n’en finissent pas surtout vers le rond-point Château d’eau.

Rappelons que la période actuelle de saison sèche est très favorable à ce genre de travaux,  à la différence de la saison des pluies où les inondations constituent un frein pour le curage des caniveaux. 

 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Un caniveau nouvellement curé au centre-ville / photo Adiac

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