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Dimanche 20 Août 2017 - 17:10

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Alors que s'écrivent ces quelques lignes, le Congo est toujours en attente : en attente du Premier ministre que le chef de l'Etat désignera conformément aux dispositions de la Constitution de la Nouvelle République ; en attente du gouvernement que celui-ci formera pour donner un contenu concret au plan de redressement dessiné par le président de la République dans son Message à la Nation le 14 août ; en attente donc des décisions qui lui permettront d'espérer en des lendemains meilleurs.

Que  Denis Sassou N'Guesso prenne son temps, tout son temps, pour mettre en place l'équipe qui aura la lourde charge de résoudre les problèmes auxquels fait face notre pays dans le moment présent n'a rien de surprenant. Instruit par l'expérience il sait mieux que quiconque combien le choix des hommes est important, décisif même, dans la conduite des affaires publiques. Et comme les temps sont durs il importe plus que jamais de bien réfléchir avant de prendre les décisions qui s'imposent.

Ceci étant dit un signal important a été envoyé à la Nation dès samedi puisque c'est un ancien Premier ministre, Isidore Mvouba, qui a été élu par ses pairs à la présidence de l'Assemblée nationale. Représentant du département du Pool et fin tacticien, celui-ci a en effet toutes les qualités nécessaires pour amener les députés à débattre sereinement des grandes questions qui se posent au Congo dans le moment présent, puis à voter les lois qui permettront d'améliorer la gouvernance publique et à franchir les obstacles de toute nature qui s'élèvent sur notre route. Son expérience politique constitue une garantie pour la nouvelle équipe ministérielle qui verra le jour dans les heures à venir.

Le régime démocratique que nous avons adopté au sortir de la Conférence nationale et qui a mis près d'une décennie avant de réellement s'imposer, non sans mal comme l'ont montré les guerres civiles de 1997 et 1998, repose sur la bonne entente entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Les élections législatives ayant confirmé la majorité présidentielle et la présidence de l'Assemblée nationale étant confiée à un homme de consensus, le futur gouvernement a dès à présent la garantie qu'il sera accompagné, soutenu sans défaillance. Ce n'est évidemment pas rien dans le moment présent. 

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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