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Au-delà

Samedi 1 Août 2015 - 17:52

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Nous commençons tout juste à percevoir ce que les travaux pharaoniques entrepris à Brazzaville ces dernières années permettront de faire dans les semaines à venir et qui s’avérait jusqu’à présent impossible : la venue à Brazzaville, grâce à un aéroport ultra-moderne, des dizaines, des centaines d’avions nécessaires pour permettre aux Africains de participer ou d’assister aux Jeux du cinquantenaire ; l’acheminement  continu  des dizaines, des centaines de milliers de spectateurs qui se presseront jour après jour dans les travées des différents stades où se dérouleront les grandes compétitions ; la célébration, dans le lieu magique que devient Kintélé, de l’ouverture et de la fermeture des Jeux ; bref  la réussite d’un pari que nous nous sommes lancés et que bien peu d’entre nous croyaient réalisable.

Mais au-delà de ce que l’on peut d’ores et déjà considérer comme un exploit, avons-nous pris la mesure des retombées que le gigantesque travail ainsi accompli en un temps record aura pour le Congo et pour les Congolais ? Car Brazzaville, ainsi pourvue d’un aéroport ultramoderne, d’une autoroute urbaine, d’un viaduc reliant ses différents quartiers, d’un stade d’exception, d’établissements hôteliers hors du commun s’imposera vite comme l’une des cités les mieux équipées du continent pour accueillir les grands rassemblements. Alors que jusqu’à présent les regards se tournaient vers Johannesburg, Abidjan, Alger, le Caire, la capitale du Congo deviendra l’un des pivots de l’Afrique moderne. Et, bien sûr nous en tirerons tous un bénéfice aussi immédiat que durable.

Nous disons, dans ce numéro des Dépêches de Brazzaville, notre espoir que le Pape François viendra à  Brazzaville un jour prochain afin de parler de la préservation de la paix en Afrique centrale, de l’amitié entre les peuples, de la protection de la nature, des grands défis de notre temps. Ajoutons simplement que les conditions matérielles, toutes les conditions matérielles, sont réunies désormais chez nous pour qu’un tel évènement se déroule dans l’ordre, le calme et la sérénité.

Il n’est donc plus interdit de rêver.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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