Bandundu : vaccination des femmes en âge de procréer contre le tétanos néo-maternel

Dimanche 30 Novembre 2014 - 15:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La campagne a été organisée du 25 au 29 novembre par Le ministère de la Santé publique  et ses partenaires dont l’Unicef et l’OMS dans cette province.

Quatre zones de santé sont concernées par cette campagne. Il s’agit de la zone de santé de  Kajiji dans l’antenne de Kayemba, la zone de santé de Nyoki dans l’antenne de Bandundu, Kimbau dans l’antenne  de Kenge et  la zone de santé de Mosango dans l’antenne de Kikwit. La campagne a ciblée toutes les femmes en âge de procréer âgées de 14 à 49 ans.

Compte tenu de la spécificité du vaccin contre le tétanos néo-maternel qui se donne  en injection, la stratégie fixe a été de mise. Pour ce faire, des sites fixes ont été aménagés dans des églises,  des écoles, des centres de santé et autres coins de la province de Bandundu plus exactement dans les zones de santé  ciblées pour vacciner les femmes.

Toutes les seize aires de santé  de la zone de santé de Mosango ont été ciblées. L’organisation de cette campagne, explique le médecin chef d’antenne du programme élargi de vaccination à Kikwit, le Dr Aimérance Nyoka, s’inscrit dans le cadre de la réduction de la mortalité infantile et maternelle conformément aux objectifs du millénaire pour le développement 4 et 5.

en outre, ajoute-t-elle, on a remarqué que plusieurs cas de tétanos ont été signalés dans les quatre zones de santé ciblées. C'est la raison pour laquelle on a décidé d’organiser pour la troisième fois cette campagne. La première phase a eu lieu il y a six mois, la deuxième au mois d’avril.

Pour le Dr Aimerance Nyoka, la non-vaccination contre le tétanos néo-maternel expose la femme à plusieurs conséquences : « Si la femme n’est pas vaccinée, elle peut faire elle-même le tétanos qui peut malheureusement l’emporter. Le tétanos peut  aussi provoquer des avortements. L’enfant peut naitre  aussi avec le tétanos qui peut entraîner  aussi sa mort  ». Pour toutes ces conséquences, fait –elle savoir, il faut tout simplement  vacciner les femmes qui sont en âge de procréer. « C’est la meilleure stratégie pour prévenir cette maladie mortelle mais évitable par la vaccination », conseille-t-elle.

Aline Nzuzi

Légendes et crédits photo : 

Une femme recevant sa dose de vaccin