Banque mondiale : un niveau historique d’engagement financier de la communauté internationale contre l’extrême pauvreté

Pour la présidence du Groupe de la Banque mondiale (BM), l’important engagement financier des partenaires permet d’étoffer les interventions de l’IDA pour obtenir des résultats dans la lutte contre l’extrême pauvreté. En effet, les fonds supplémentaires pourront doubler les ressources destinées aux différentes interventions. Selon quelques chiffres disponibles, il y a plus de 14 milliards de dollars américains destinés à la seule lutte contre les situations fragiles, les conflits et violences. Quarante-huit pays ont promis de contribuer à l’IDA et d’autres ont promis de faire un geste à court terme.

Entre-temps, les dernières innovations apportées à l’IDA visent à encourager la participation du secteur privé et lever des fonds sur les marchés financiers. Aussi le fonds de la BM est-il en mesure aujourd’hui de transformer durablement la trajectoire de développement des pays les plus pauvres du monde. L’on parle même d’un tout nouveau chapitre dans leur histoire de développement. Outre les domaines déjà ciblés dont les situations de fragilité, les conflits et violence, la lutte contre les déplacements forcés, le changement climatique, les inégalités hommes-femmes, il est aussi question de promouvoir la bonne gouvernance et les institutions solides, l’emploi et la transformation économique. De même, la BM note une plus forte implication sur des questions relatives à la croissance, la résilience et les opportunités.

Les financements attendus dans le cadre de la 18^e reconstitution des ressources de l’IDA vont couvrir la période allant du 1er juillet 2017 au 30 juin 2020. Parmi les interventions annoncées, il y a le service de santé et de nutrition pour 400 millions de personnes, l’accès à des sources d’eau améliorées pour 45 millions de personnes, les services financiers pour 4 à 6 millions de personnes et l’accouchement sans risque pour 11 millions de femmes grâce à l’assistance d’un personnel qualifié. Comme les experts de la BM l’expliquent, les 8 programmes vont changer la vie des milliards d’habitants dans les pays relevant de l’IDA dont la RDC. « Avec les donateurs, qui travaillent en étroite concertation avec les pays bénéficiaires, nous proposons un programme d’aide innovant, ambitieux et réactif qui redonne espoir aux plus pauvres », a conclu Dede Ekoue, coprésidente d’IDA-18 et ancienne ministre de la Planification du Togo.