Bas-Congo : clôture des journées de la santé de l’enfant

Les journées de la santé infantile ont ciblé les trente-une zones de santé de la province du Bas-Congo. Durant trois jours, 606 510 enfants âgés de 6 mois à 59 mois étaient ciblés pour être supplémentés en vitamine A, tandis que 534.734 enfant de 12 à 59 mois devraient être déparasités.

 Pour les enfants de zéro à onze mois n’ayant pas achevé leur calendrier vaccinal, ils ont été récupérés avec les différents antigènes administratifs au cours de la campagne de vaccination de routine. Donc ils ont été vaccinés notamment contre la polio, la rougeole, la pneumonie et toutes les autres maladies retenues dans la vaccination de routine.

Outre la vaccination, la supplementation en vitamine A et le deparasitage au mebendazole qui ont ciblé les moins de 5 ans, les femmes n’ont pas été oubliées durant ces trois journées de la santé. selon le directeur du cabinet de la ministre provinciale de la Santé du Bas-Congo Joachim Lelo, il était aussi question de sensibiliser les femmes à la promotion de l’allaitement maternel exclusif en faveur des enfants de zéro à 6 mois, les sensibiliser au lavage des mains au savon ou à la cendre pour éviter les maladies des mains sales, au dépistage des enfants de 6 à 59 mois à la malnutrition aiguë ou chronique pour leur prise en charge dans les structures sanitaires appropriées et à l’utilisation correcte de la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée.

Il va sans dire que toutes ces interventions de santé visent à contribuer à la lutte contre la mortalité infantile. Car il a été établi qu’en RDC, des enfants de moins de cinq meurent à cause des maladies évitables par la vaccination. Ce qui est inacceptable. C'est la raison pour laquelle le gouvernement et ses partenaires n’hésitent pas, dès que l’occasion se présente, à organiser des journées soit nationale soit locale de vaccination.

Ces multiples campagnes de vaccination, par exemple, contre la polio  ont permis à la RDC d’être rayée de la liste des pays où circule le polio-virus sauvage. Les efforts ne doivent pas donc être relâchés, il faut plutôt renforcer la surveillance pour que la RDC soit définitivement exemptée de polio-virus sauvage.