Bas-Congo : le gouvernement provincial invité à renforcer la lutte contre les maladies vectorielles

Mardi 8 Avril 2014 - 15:08

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Les maladies vectorielles, qui ont constituées le thème de la journée mondiale célébrée le 7 avril, à savoir «  Prévention des maladies à transmission vectorielle : petits mais dangereux »,  demeurent  un lourd fardeau pour les populations démunies. Selon l’OMS,  chaque année, plus d’un milliard de personnes sont infectées et plus d’un million meurent de maladies à transmission vectorielle.

Pour réduire l’ampleur des maladies vectorielles dont le paludisme, la dengue, la leishmaniose, la maladie de Lyme, la schistosomiase ou la fièvre jaune, la sensibilisation de la communauté et l’implication des décideurs sont capitales. C’est de cette manière qu’on pourrait sauver des vies et éviter bien des souffrances

 Le médecin épidémiologique de l’OMS-Bas-Congo, le Dr Berthe Kunku, s'est livré à cet exercice de sensibilisation et de plaidoyer. Elle a invité le gouvernement provincial et la population du Bas-Congo  à prendre des mesures de protection contre les piqures des insectes à l’origine de la propagation des maladies vectorielles dans cette province. Pour elle, la journée mondiale de la santé vise à sensibiliser la communauté contre la menace que présente un groupe de maladies transmises par des insectes et autres vecteurs tels que les moustiques, les phlébotomes et les gastéropodes d’eau douce transmettant le paludisme, la maladie du sommeil, la cécité des rivières, la bilharziose, l’éléphantiasis, la leishmaniose, la fièvre jaune, la dengue et le chikungunya.

 le Dr Berthe Kunku a lu pour la circonstance le message du directeur régional de l’OMS, le Dr Luis Gomes Samba. Dans ce message, le directeur régional de l’OMS Afrique indique que les secteurs de l’environnement, de l’agriculture et les administrations locales sont appelés à accompagner le secteur sanitaire pour lutter contre ces maladies car en Afrique, « l’impact social et économique des maladies à transmission vectorielle est très élevé et les personnes les plus pauvres sont aussi les plus affectées. Déjà en 2012,  poursuit le message, on dénombrait environ 564000 et 36500 décès imputables au paludisme et à la maladie du sommeil. »

 Quoiqu'on ait réalisé des progrès dans la lutte contre les maladies vectorielles, le directeur régional de l’OMS–Afrique reconnaît que des efforts sont à fournir. Il a, par ailleurs, invité la communauté à garder propre l’environnement pour empêcher la propagation des vecteurs de ces maladies:«Notre environnement doit être gardé propre et moins favorable à la multiplication et à la survie des vecteurs et la population doit utiliser la moustiquaire imprégnée d’insecticide pour éviter de se faire piquer».

 

 

 

 

 

 

Aline Nzuzi