Bassin Congo-Oubangui-Sangha : le projet Congo-Hycos se précise

Lundi 4 Août 2014 - 18:45

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Les lignes directrices pour la consolidation des conclusions du projet ont été soumises aux décideurs politiques ainsi qu’aux usagers pour adoption et validation

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de ce projet, un atelier de sensibilisation et de validation, incluant le volet présentation de l’outil d’allocation s’est tenu le 1er août à Brazzaville, sous la conduite du directeur général de l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles (IRCN), Clobite Bouka Biona.

Organisé par le secrétariat exécutif de la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), avec l’appui de la coopération française, cet atelier, qui va durer deux jours, entend contribuer à la mise en place d’un système d’informations hydrologiques exploitables entre autres dans le cadre de la navigation intérieure, des aménagements hydro-électriques et des infrastructures routières, basé sur la réhabilitation du réseau d’observation des cours d’eau et le renforcement des capacités nationales des Structures en charge de la collecte des données (SCCD) et régionales (CICOS).

« Les échanges qui auront lieu tout au long de ce séminaire de sensibilisation vont démontrer l’intérêt de mettre en œuvre le projet Congo-Hycos afin de disposer d’un réseau de mesure fiable, opérationnel et pérenne dans le bassin versant du Congo », a précisé le directeur général de l’IRCN dans son discours d’ouverture. Et d’ajouter : « Sa mise en œuvre va constituer sans nul doute une impulsion forte qui permettra aux experts de nos pays respectifs de monitorer les données et les exploitées sur le plan de la recherche et des solutions à apporter aux entreprises bénéficiaires, ainsi afin de mener à bien tout le programme depuis l’installation des stations hydrométriques jusqu’à la bonne gestion quotidienne du réseau. De nombreuses étapes nous attendent et de nombreux moyens sont à mobiliser. Ce réseau une fois établi ne sera pas complet s’il n’est pas accompagné de la volonté politique des Etats de l’entretenir ».

Intervenant ensuite, la représentante de la coopération française, Marine Bepoix, a tenu à rappeler aux participants qu’il convient de trouver de nouvelles façons de procéder afin d’aboutir à des réseaux de mesures pérennes. « Concrètement la coopération française appuie actuellement la CICOS et la phase préparatoire du programme Congo-Hycos à travers plusieurs conventions d’un montant de 2,1 millions d’euros », a-t-elle poursuivi.

« Nos travaux la veille ont permis de réajuster les stations qui avaient été proposées jusque-là de concert avec la République du Congo. C’est ainsi que les stations de Djiri et autres qui avaient été initialement proposées ont été substituées par celle de Likélé sur l’Alima pour les besoins du port fluvial et de Liouesso à Liouesso pour des besoins d'informations hydrologiques nécessaires au barrage hydroélectrique en construction », a déclaré le coordonnateur du programme Hycos-Congo, le professeur Luc Sigha.

Face à la hauteur des besoins, le représentant du secrétaire général de la CICOS, Albert Pandi, a souligné : « C’est ainsi que je lance à cette occasion un vibrant appel aux bailleurs de fonds. Car le financement actuel couvre la première année pour un programme qui en compte quatre. Les données hydrologiques sont utiles pour un grand nombre de services et  indispensables pour la construction des infrastructures ».

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

Photo de famille des participants