Bassin du Congo : la Cicos entend cartographier les zones humides d’importance nationale et transfrontalière

Jeudi 8 Novembre 2018 - 14:30

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L'initiative vise à augmenter la capacité institutionnelle de la gestion des zones humides, la coordination des stratégies entre les pays membres et le développement des concepts de sensibilisation du public pour une utilisation durable de ces zones.

 

 

 

 

 

L’état des lieux fait a identifié la préservation des zones humides comme un enjeu à prendre en compte dans le bassin du Congo. Actuellement, la connaissance sur ces zones demeure faible et les approches de leur gestion sont peu coordonnées entre les pays membres de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos). Il s’en dégage que les zones humides couvrent plus de 10% de la superficie totale de ce bassin. Elles jouent un rôle important pour la régulation des ressources en eau, la nourriture de la population, l’éco-tourisme, etc.

A cet effet, il est recommandé, entre autres, de définir les zones humides concernées par la mesure, avec une priorité pour les zones humides transfrontalières ; identifier les membres d’un réseau d’experts en charge des zones humides ; proposer les modalités de fonctionnement d’un réseau d’échange entre ces experts ; définir et mettre en œuvre un programme de formation des membres des institutions nationales et régionales ; définir des outils d’évaluation rapide et de suivi des zones humides et proposer les modalités de leur application ; formuler un programme de communication, éducation et sensibilisation du public et budgétiser les coûts de sa mise en œuvre.

Signalons que les six pays membres de la Cicos sont les deux Congo, le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon et l’Angola.

 

 

Guillaume Ondzé

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