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Bon train

Vendredi 20 Décembre 2019 - 13:27

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Les commentaires de toute nature qui concernent le message délivré mardi à la nation congolaise par le chef de l’Etat vont, comme on dit, « bon train ». Ils circulent à la vitesse de l’éclair sur les réseaux sociaux, dans les partis politiques, au sein des administrations et des institutions de la République, sur les marchés et les places publiques, bref partout où se rencontrent les citoyens pour échanger et débattre. Avec, en arrière-plan, cette question que chacun se pose : quelles seront les conséquences pratiques sur la gouvernance publique des engagements que Denis Sassou N’Guesso vient de prendre devant les élus deux chambres du parlement réunies en congrès ?

Cette question est d’autant plus d’actualité que la principale formation de la majorité présidentielle, le Parti congolais du travail (PCT), doit tenir son congrès ordinaire dans la dernière semaine de cette même année 2019, ce qui aura inévitablement des répercussions sur le gouvernement lui-même puisque la plupart des ministres en poste sont membres de ce parti politique. Elle figure de ce fait au cœur des discussions, des débats qui se poursuivent depuis des mois dans les instances dirigeantes du PCT, avec en ligne de mire les deux échéances majeures que seront l’élection présidentielle de 2021 et les élections législatives de 2022.

S’il est trop tôt pour dire quelles décisions concrètes seront prises au cours des semaines à venir dans le cadre du programme énoncé par le président de la République, il ne l’est pas pour émettre l’idée selon laquelle des décisions fortes seront prises à coup sûr au plus haut niveau de l’Etat afin de redonner confiance aux citoyens, donc aux électeurs, qui ont été durement frappés ces quatre dernières années par la crise économique et financière. Tel est, en effet, le sens du message que Denis Sassou N’Guesso a adressé cette semaine au peuple congolais par le canal des deux chambres du parlement.

Dans ce contexte très particulier, s’il est un conseil que l’on doit maintenant donner à toutes celles et à tous ceux qui sont en contact permanent avec la société civile, c’est bien de dire haut et fort ce que celle-ci attend de l’Etat, du gouvernement, des administrations. Avec modération certes, mais avec suffisamment de force pour être entendus.

 

 

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