Brazzaville : commerces et administrations privés d'électricité depuis l’incendie de la SNE

Mardi 8 Octobre 2013 - 18:58

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L’incendie qui a ravagé la sous-station B de la Société nationale d’électricité (SNE) le 1er octobre, a paralysé plusieurs entreprises et administrations du centre-ville, les obligeant à recourir quotidiennement aux groupes électrogènes 

Les commerces et administrations se trouvant dans le périmètre touché par ce sinistre en plein cœur de Brazzaville, se plaignent du fait qu’ils ne sont plus alimentés par l’électricité de la SNE. En effet, des Dépêches de Brazzaville jusqu’à la direction générale de MTN, en passant par Warid, Azur-Congo, Mucodec, l’immeuble du 5 février, la Tour Nabemba, et la Société nationale de production du pétrole du Congo (SNPC), aucune structure n’est alimentée depuis mardi dernier. Ce qui constitue un manque à gagner pour les entreprises, surtout privées, qui emploient des centaines de gens. « Nous n’avons plus d’électricité depuis l’incendie de la SNE. Nous sommes obligés d’acheter 400 litres de carburant pour faire fonctionner notre groupe électrogène. Même en temps normal, le courant de la SNE connaissait des problèmes de délestage de 18 à 24h », s’est plaint un commerçant.

Au niveau de l’immeuble 5 février qui abrite quelques agences de voyage et autres magasins, les responsables sont obligés d’acheter 1.000 litres de carburant chaque jour pour alimenter le bâtiment de 5h30 à 24h. Situés dans le même périmètre, les locaux des Dépêches de Brazzaville sont également concernés par ce désagrément. Les responsables du seul quotidien congolais sont contraints d’acheter 400 litres de carburant par jour pour faire tourner leur groupe électrogène.

Qu’à cela ne tienne, la ville capitale connaissait déjà un énorme problème d’électricité, privant trop de ménages du courant. L’incendie de la SNE n’est venu qu’amplifier cette situation dans des quartiers déjà touchés par ces effets de pénurie d'électricité.

Afin de connaître les causes de cet incendie, une enquête a été ouverte par le procureur de la République, a-t-on appris à l'issue du Conseil des ministres du 7 octobre, ajoutant que des mesures nécessaires à la reprise effective du service public de l’énergie ont été prises. 

Parfait Wilfried Douniama