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Lundi 29 Mai 2017 - 13:30

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Nigéria

Le Nigeria commémore, dans un climat tendu, l'anniversaire de la proclamation d'indépendance du Biafra (sud-est), théâtre d'une terrible guerre civile de 1967 à 1970 et où les revendications sécessionnistes refont surface cinquante ans plus tard. Les principaux groupes indépendantistes ont prévu une journée morte, pour commémorer la création de la République du Biafra, le 30 mai 1967. Après trois années de guerre et plus d'un million de morts, les soldats biafrais, dix fois moins nombreux et équipés que l'armée fédérale, ont déposé les armes en 1970 et dit adieu à leurs rêves de sécession. Mais cinquante ans plus tard, l'histoire du Biafra reste un sujet extrêmement sensible au Nigeria.

Libye

Le groupe libyen Ansar Asharia, classé comme organisation terroriste par l'ONU et les Etats-Unis, a annoncé sa « dissolution ». Le groupe lié à al-Qaïda est accusé par Washington d'être derrière l'attaque du 11 septembre 2012 contre le consulat américain de Benghazi (est), qui a coûté la vie à l'ambassadeur Christopher Stevens et à trois autres Américains. Dans son communiqué, Ansar Asharia admet implicitement avoir été « affaibli » par la guerre contre les forces du maréchal Khalifa Haftar. Formé après la révolution contre le dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011, il s'était implanté notamment à Benghazi et Derna (est). D'autres filiales ont été créées plus tard à Syrte et Sabratha (ouest).

Gabon

Le dialogue politique au Gabon voulu par le président Ali Bongo pour sortir le pays de sa crise provoquée par sa réélection contestée l'an dernier s'est achevé avec des réformes timides, après deux mois de discussions. Selon les conclusions du dialogue, le mandat présidentiel reste d'une durée de sept ans et il est renouvelable à souhait. Seule réforme concédée à l'opposition à propos du président gabonais : un scrutin à deux tours. Le forum a été rejeté par le rival d'Ali Bongo, Jean Ping, qui s'était proclamé « président élu » au scrutin du 27 août 2016. En raison de ce dialogue, les législatives, prévues fin juillet et déjà reportées une fois, seront repoussées de 12 mois au minimum.

G7

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a appelé samedi les membres du G7 à prendre des mesures urgentes « pour éteindre le chaudron libyen », et à aider matériellement les pays du Sahel qui veulent créer une force pour combattre les groupes jihadistes. Cet appel intervient alors que la Libye continue à s'enfoncer dans le chaos et que de violents combats ont secoué vendredi Tripoli, faisant 28 morts. Mahamadou Issoufou a réclamé une stratégie globale « sécuritaire, idéologique et socio-économique » pour lutter contre le terrorisme, avant d’appeler le G7 et l'ONU à « doter de moyens nécessaires » la force conjointe d'intervention rapide que veulent créer les pays du G5 Sahel (Niger, Mali, Mauritanie, Tchad, Burkina Faso) pour lutter contre les groupes jihadistes dans la zone.

Josiane Mambou Loukoula et AFP

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