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Mercredi 11 Octobre 2017 - 18:03

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Centrafrique

L’opération de démantèlement des barrières érigées par des groupes armés au centre du pays a été lancée le 10 octobre, un jour après la signature de l’accord de cessez-le-feu et de libre circulation dans les préfectures de la Ouaka (centre-est) et Basse-Kotto (sud-est). Des groupes armés signataires, on dénombre : le Front pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), l'UPC, le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), et le Rassemblement des républicains (RDR) - un groupe anti-Balaka récemment créé. Plusieurs points sont contenus dans cet accord dont la cessation des hostilités et le retour des éleveurs peulhs. Le démantèlement des barrières est le premier acte à noter après la signature.

Soudan du Sud

Les anciens membres de la faction Armée populaire de libération du Soudan-Opposition (APLS-IO) dirigée par le vice-président en exil, Riek Machar, ont finalement intégré l'armée régulière, en l’absence de centres de cantonnement, et faute de moyens financiers. Le fragile accord de paix conclu en août 2015 entre Salva Kiir et Riek Machar, plusieurs fois violé, a pu être revitalisé grâce à l'entremise de l'Autorité intergouvernementale de développement (IGAD), le bloc des pays d'Afrique de l'Est. Cet accord appelle notamment à la création de ces centres de cantonnement censés regrouper les ex-rebelles avant leur intégration à l'armée nationale.

Libye

Au moins 43 personnes ont été tuées et 340 blessées depuis le début des affrontements entre milices rivales à Sabratha, dans l'ouest de la Libye. Sabratha, une ville située à environ 70km à l'ouest de la capitale Tripoli, est le théâtre de violents combats entre groupes armés rivaux depuis le 10 septembre. Ils ont éclaté après qu'un membre d'une des milices proches du conseil militaire de la ville a été tué par la Chambre des opérations anti-Etat islamique, une autre milice locale. Cette dernière a annoncé, vendredi dernier, la reprise intégrale de la ville après trois semaines d'affrontements.

Mali

L'Unicef alerte sur l'accentuation de la malnutrition dans les régions touchées par les conflits. Selon une enquête « SMART » menée par l'organisation onusienne et ses partenaires au Mali, le taux de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans a atteint des niveaux critiques à Tombouctou (15,7%) et à Gao (15,2%). De graves niveaux de malnutrition aiguë ont également été enregistrés dans les régions de Kayes (14,2%) et Taoudéni (14,3%), tandis que le taux national est de 10,7%. Pour 2018, l'Unicef estime que 165.000 enfants devraient souffrir d'une malnutrition aiguë sévère au Mali. Pour l'organisation, il est indispensable d'investir dans les 1.000 premiers jours critiques de la vie des enfants afin de réduire le risque de malnutrition aiguë.

Côte d’Ivoire

Le chef du protocole du président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Souleymane Kamaraté Koné, écroué en début de semaine dans une affaire sensible de découverte d'une cache d'armes pendant une mutinerie de soldats, accuse mercredi dans une lettre ouverte le président Alassane Ouattara de viser « son patron » (Guillaume Soro) à travers lui. Il a été accusé de « complot contre l’autorité de l’Etat » dans l’affaire de la cache d’armes découverte dans une villa lui appartenant à Bouaké en mai. Soul to Soul assure cette fois ouvertement que les armes ont été stockées chez lui lors de la rébellion en 2010 dans le but de lutter contre le camp de l’ancien président Gbagbo. « Et moi je suis en prison à cause de ces armes qui ont mis Alassane Ouattara au pouvoir. Si telle est la volonté de Dieu, alors je m'incline », écrit-il depuis sa cellule.

Josiane Mambou Loukoula

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