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Jeudi 22 Mars 2018 - 14:30

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Libye

L'organisation Human Rights Watch a estimé que la situation actuelle en Libye, plongée dans le chaos politique et l’insécurité, ne permettait pas la tenue d'élections libres et transparentes. La communauté internationale presse les autorités du pays de tenir des élections en 2018, censées départager les camps politiques rivaux et rétablir l'ordre dans ce riche pays pétrolier. La nature et la date des élections restent toutefois à déterminer. En accédant au pouvoir par un coup d'Etat militaire en 1969, Mouammar Kadhafi avait proscrit les élections, un exercice démocratique pourtant garanti sous la monarchie par la Constitution libyenne de 1951 qu'il a abolie. Un projet de Constitution doit être, en effet, soumis à référendum et une loi électorale doit être rédigée et adoptée avant d'éventuelles élections. En attendant, 2,4 millions d'électeurs ont été enregistrés par la commission électorale nationale, sur une population de six millions.

Cameroun

La dette de l’Etat envers les Petites et moyennes entreprises (PME) nationales se chiffre à 750 milliards de francs CFA. Le Premier ministre, Philémon Yang, a assuré que « l’Etat prendra toutes ses responsabilités » pour apurer cette dette en vue d’« apaiser » les milieux d'affaires. Dans la foulée, le gouvernement a annoncé le début du paiement de la dette due aux PME dès le deuxième trimestre courant. Pour donner plus de tonus aux PME qui représentent plus de 90% du tissu économique du pays et pèsent environ 34 % du produit intérieur brut, le gouvernement a insisté sur l’ouverture d’une ligne de crédit de 84 milliards de francs CFA à la Banque camerounaise des petites et moyennes entreprises.

Côte d’Ivoire

La République de Côte d’Ivoire a achevé, le 15 mars à Paris (France), une exceptionnelle mobilisation de ressources de 1 700 000 000 d’euros sur les marchés de capitaux internationaux afin d’accélérer le développement socio-économique en faveur de la population. L’opération, dénommée Eurobond 2018, qui visait initialement à capter 850 millions d’euros, s’est repartie en deux tranches de 850 millions d'euros chacune, alors même que l’offre faite au gouvernement s’établissait à près de cinq milliards d’euros. Elle a permis d'obtenir des maturités jamais atteintes en euro par un Etat d'Afrique subsaharienne et à des taux historiquement bas. Ceux-ci sont de 5 250% pour un montant de 850 millions d’euros à douze ans et de 6 625% pour un montant de 850 millions d’euros à trente ans. Ces résultats préservent les équilibres budgétaires du pays sur le long terme.

Téléphonie

MTN affirme son intention de garder ses filiales béninoise et camerounaise. Alors que leur maison mère a évoqué, dans son rapport annuel, une révision prochaine de son portefeuille pouvant conduire à la cession de certaines de ses filiales, les directions de MTN Cameroun et MTN Bénin s’efforcent de rassurer leur clientèle respective. Une annonce qui ressemblait fort à une menace de fermeture ou de vente de ses filiales au Bénin et au Cameroun, deux pays où l’opérateur a essuyé plusieurs revers ces derniers mois, et où la consommation souffre de la contraction de l’économie nigériane. Ce que démentent formellement les directions des deux entités.

Angola

La Grande-Bretagne pourrait prochainement rétrocéder environ 500 millions de dollars de fonds issus de détournements, à l’Angola, a indiqué l’Agence nationale britannique contre le crime. Selon les informations révélées, ces fonds auraient été gelés par les autorités britanniques, suite à des soupçons de détournement impliquant notamment l’ancien patron de la Banque centrale d’Angola, Valter Filipe da Silva. Celui-ci avait été déféré devant la justice angolaise cinq jours auparavant, suivant des accusations de fraude portant sur le même montant. Ces détournements auraient eu lieu lors des derniers jours de la présidence dos Santos. Même si aucun délai n’a été confirmé, la restitution des fonds devrait être bientôt effective, étant donné que « l'autorisation nécessaire a été donnée pour que les fonds soient restitués aux autorités angolaises ».

Josiane Mambou Loukoula et AFP

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