Buzz : le Ministère du combat spirituel dans la tourmente

Mardi 5 Juin 2018 - 20:38

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le 5 juin, l’on a assisté à un véritable déni des membres de l'assemblée chrétienne dont la foi l’emportait résolument sur la raison au point que le flou persiste sur la fameuse mort de Maman Olangi car la foi persiste qu'elle va revenir à la vie. Tous les membres de cette assemblée prient dans l’expectative que le ciel va le leur accorder.

Le couple Olangi Wosho au début de leur ministère Maman Olangi, morte ou pas morte ? Si pour l’opinion le fait était avéré, les adeptes de son église se refusaient à l’accepter car, cela passerait pour de la résignation. Ils sont tout ce que l’on peut imaginer sauf se résigner. Dans la cité, la nouvelle de sa « résurrection » qui a fait le tour de la ville, amplifiée par divers messages partagés dans les réseaux sociaux, écrits, audio et même vidéos.

Cependant, nul ne revient sur les circonstances de sa mort, depuis l’annonce de "Top Congo" citant Médecins de nuit. Plus personne n’est revenu sur ce détail qui ne manque pas d’importance. Et donc, qui mieux que l’hôpital pourrait confirmer la mort de Maman Olangi ? Même lorsque la radio a demandé au chargé de communication du défunt couple ce qu’il en était de l’endroit précis où reposerait la dépouille mortelle, il s’est refusé à le divulguer. Prétextant que cela causerait un afflux que les proches auraient des difficultés à gérer, au regard de la popularité de la prétendue défunte, Jessy Kabasele s’est réservé le droit de ne pas en dire plus. Il était 12h30 environ.

Des sources proches de la famille, Le Courrier de Kinshasa a appris que Maman Olangi avait été acheminée une première fois dans un centre hospitalier de la place, le 30 mai dernier. Elle avait fait un AVC à 23h et la réanimation avait été faite pendant une demi-heure, soit jusqu'à 23h30. C’est, d’ailleurs, pour des raisons de santé qu’elle était déjà absente aux funérailles de son époux, samedi dernier. Sa tension artérielle instable ne lui avait pas permis de faire le déplacement vers le lieu mortuaire, a révélé un autre proche du cercle familial. Il semble qu’elle se serait remise puisqu’elle a de nouveau été admise pour des soins intensifs du 3 au 4 juin. C’est là qu’intervient l’annonce, mieux la confirmation de la mort faite par Jessy Kabasele dont l’heure concorde avec la première admission. S’il est vrai que Maman Olangi a rendu l’âme, elle devrait avoir été transférée à une des morgues de la capitale, mais rien n’est signalé à ce sujet. Et d’aucune d’elle la nouvelle n’a transpiré jusqu’ici. Tout ce que l’on sait, c’est que les fidèles du Ministère combat spirituel prient avec ferveur pour ne pas rester orphelins de leurs deux bergers.

De rumeur en rumeurs, jusqu’au moment où nous mettons sous presse, l’on ne sait pas plus sur les faits. Le sujet est sur toutes les bouches, alimentant toutes les conversations allant jusqu’à des affirmations les plus folles. En outre, l’on ne sait pas vraiment s’il faille dire ses condoléances à la famille et à toute la communauté éplorée ou s’il y a lieu d’encourager leur foi. Il n’en reste pas moins que contrairement aux affirmations de Jessy Kabasele, l’on n’en sait toujours pas plus sur le programme des funérailles. Ce qui fait dire à plusieurs Kinois que Maman Olangi n’est pas réellement morte. Le matin sur le site de Radio Okapi, l’on pouvait lire : « Je confirme au nom de la famille et de la Fondation Olangi-Wosho que depuis hier soir à 23h30, la servante de Dieu, Elisabeth Olangi, connue sous le nom de Maman Olangi, a quitté la terre des hommes. C’est une nouvelle qui nous bouleverse tous. Au courant de la journée, on pourra vous donner un programme officiel ou un communiqué », a rapporté Jessey Kabasele.

Déclarée morte la nuit, Maman Olangi serait-elle en vie ? Aucun avis médical pour confirmer ou infirmer la nouvelle de cette prétendue mort.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo : Le couple Olangi Wosho au début de leur ministère

Notification: 

Non