Bye bye Obama time

Le premier noir chef d’État de la nation la plus puissante au monde, Barack Obama, s’en va après huit années et deux mandats présidentiels bien remplis passés à la maison blanche. Que de souvenirs mais manifestement avec un gout d’inachevé. Le couple Obama, les locataires les plus prestigieux du monde ont fait leur valise ce soir.

En effet, Barack a conquis le monde avec une éloquence de haut vol, une prestance sans égal avec une compagne à la hauteur de son époux. Bref, ce fut les deux mandats les plus suivis des USA, sinon du monde entier. Peut-être, diront certains, cela a-t-il été rendu possible grâce à la révolution du numérique, bénéficiant ainsi d’une communication efficiente. Aussi n’est-il pas question de faire un bilan de l’illustre président.  Mais l’on peut dire que le challenge a été relevé. Que la force et "l’audace d’espérer" a fait le reste. L’humanité entière a pu voir, par divers canaux de communication, une famille unie, un couple respectable doublée d’une complicité exquise. Voilà ce que laisse en souvenir les Obama.  Reste aux autres de s’en inspirer pour oublier les affres qui sont restées en mémoires. Le monde a été servi. La valeur humaine du chairman et la personnalité grandissante en dignité et en pouvoir de la première dame ont meublé le séjour à la maison blanche du couple.

De Tel Aviv à Dakar, de Paris à Cuba, la terre entière était restée suspendue aux actions audacieuses de l’ex-président américain, tentant de faire du monde un hub de paix. Le plus honnête à faire est de rendre hommage à cet homme venu de loin, avec une belle ambition (portant un nom bizarre sans un sou), avec une belle ambition et un véritable sens d’État. Un homme qui n’a pas toujours eu la faveur de puissants lobbies. Ceux-là qui faisaient des pieds et des mains pour empêcher certaines lois de passer à l’assemblée. L’exemple le plus éloquent, c’est la loi sur la limitation de la délivrance des permis de port d’armes.

Enfin, saluons un homme intègre, volontaire et réaliste qui a su, dans un contexte économique peu reluisant, faire de ses législatures des moments propices pour une bonne gestion de la cité dans son pays et aussi au monde entier. Merci Monsieur le président, la planète entière se souviendra de vous.