Cambriolage : vol du véhicule d’un candidat à la présidentielle

Candidat numéro 10 à la présidentielle de décembre prochian, Joseph Maluta, pasteur de son état, connaît depuis quelques heures une situation assez rocambolesque. Il est, en effet, victime du vol de son véhicule. Le forfait a été commis, selon son porte-parole, Parfait Nestor, le 4 novembre dans la commune de Limete, à Kinshasa. D’après le récit de ce dernier à la presse, le candidat à la magistrature suprême était venu prier en famille dans une église établie dans cette commune dont il est membre. À l’instar d’autres membres de cette communauté chrétienne, il a pris soin de parquer son véhicule de marque Toyota Ariel, immatriculé 1078AM01, dans un endroit aménagé dans la concession où est installée l'église. Au sortir de la prière, grand a été son étonnement de constater que le véhicule a disparu du parking.

Des renseignements fournis par les personnes trouvées sur le lieu, il ressort qu’un jeune homme non autrement identifié s’était pointé devant le véhicule, une quinzaine de minutes après l’entrée du candidat Joseph Maluta et sa famille  dans l’église. Il avait tout l’air de connaître le véhicule et son propriétaire car, il ne laissait transparaître aucun signe d’hésitation ou de doute. Pris pour le chauffeur du candidat président Joseph Maluta, il a calmement ouvert la portière de devant et s’est assis derrière le volant avant de démarrer en trombe.

C’est après explications que les personnes présentes dans le périmètre ont pu se convaincre du contraire : le prétendu chauffeur n’était en réalité qu’un arnaqueur. « Après avoir saisi la police la plus proche, nous n’hésiterons pas à saisir le parquet pour que les enquêtes soient amorcées afin de retrouver ce véhicule », a déclaré l’avocat du candidat. Il promet une juste récompense à tout celui qui retrouverait le véhicule volé. Est-ce un acte prémédité à mettre sur le compte de l’insécurité qui gagne de plus en plus certains candidats à la présidentielle réputés avoir le verbe haut ou s’agit-il d’un simple vol relevant du droit commun ? Dossier à suivre.