Cancer de l’enfant au Congo : la Fondation Calissa Ikama dresse son rapport d’activité sur la campagne de sensibilisation des décideurs

Le 28 février 2015, à l’occasion de la journée internationale des cancers de l’enfant, la Fondation Calissa Ikama, avait lancé une campagne de sensibilisation des décideurs, une conférence de presse et une soirée de soutien, en présence de madame Emilienne Raoul, ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité, de monsieur Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de communication et du docteur Fatoumata Nafissatou Diallo, représentante de l’organisation mondiale de la santé- Afrique. Au cours de cette campagne, elle a pu lever les fonds équivalent à 40%  de son estimation de besoins. Sur 41.000.000 des fonds levés ce soir-là, 27.000.000 ont déjà été versés à la fondation. Ils ont permis de lancer un certain nombre des projets de leur plan d’action 2015.

Aussi, pour atteindre un nombre important de décideurs (responsables politiques, chefs d’entreprise, chefs de missions diplomatiques en résidence au Congo, etc.), la Fondation Calissa Ikama a produit et distribué un dossier de présentation contenant : une chemise de présentation présentant succinctement la situation de la lutte contre les cancers pédiatriques au Congo et les défis à relever en 2015, un tableau détaillé de l’estimation des besoins 2015 et un bulletin de soutien. Au total, 700 dossiers ont ainsi été distribués, dont 350 à Brazzaville et 280 à Pointe-Noire.

Quant aux objectifs spécifiques, il s’agit de :  susciter la prise de conscience des décideurs sur la situation des cancers pédiatriques au Congo ; présenter au public les avancées significatives obtenues et les grands défis à relever dans la lutte contre les cancers pédiatriques ; mobiliser les ressources financières pour poursuivre l’appui à l’amélioration de la qualité de la prise en charge thérapeutique et la lutte contre la sous-information en matière de cancers pédiatriques.                                                                                    

Pour Yolande Ketta-Mbanguyd, présidente de la Fondation Calissa Ikama  « Ce présent rapport a été préparé à votre intention pour vous permettre d’apprécier ce que nous avons fait depuis le 28 février jusqu'à ce jour. Il se termine sur un rapport financier qui vous donne un aperçu de l’utilisation des fonds mis à notre disposition à travers vos dons… », avant d’annoncer l’organisation d’une autre activité de foundrising en juillet 2015.

Comme en 2014, cette soirée a donné l’opportunité de mobiliser des ressources financières pour son plan de lutte contre les cancers pédiatriques en 2015. Et, en vue de poursuivre la prise en charge thérapeutique et mettre en œuvre son plan de communication, la Fondation Calissa Ikama a estimé les besoins de son plan d’action à 102.000.000 de FCFA.

S’agissant des résultats obtenus ; il y a eu sensibilisation de 700 plaquettes de présentation distribuées ; il y a eu également la conférence de presse co-animée par le professeur Jean Félix Peko, responsable du Laboratoire d’Anatomo-pathologique du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville et président du groupe congolais d’oncologie pédiatrique, le professeur Judith N’Sondé Malanda, cancérologue médicale au CHU de Brazzaville, et par le docteur Armand Thouassa, cancérologue à l’hôpital Adolphe Sicé de Pointe-Noire, avec pour objectif de sensibiliser le public à la problématique de la prise en charge des cancers de l’enfant au Congo. Enfin lors de la soirée de soutien, 41.205.000 FCFA, dont 25.705.000 avant et pendant la soirée et 15.500.000 FCFA sous forme de promesse de dons, ont pu être levés. Ils représentent environ 40% de l’estimation des besoins.

Pour le professeur Charles Gombé Mbalawa, responsable du service de cancérologie, au CHU de Brazzaville, les campagnes de prévention doivent être organisées. « Il faudrait un peu plus de campagne d’information et de sensibilisation des parents d’enfants, car tant que les enfants arriveront à des stades très avancés, les traitements ne donneront pas les résultats escomptés. D’où les campagnes de prévention doivent être organisées. »

Qu’est-ce que la Fondation Calissa Ikama a fait jusque-là ?

Avec 40% d'estimations de besoins, le comité de direction de la Fondation Calissa Ikama a pris certains engagements prioritaires, notamment ; l’exécution totale des projets suivants :

Aide en médicaments : la totalité de la contribution du Congo a été versée au GFAOP. Elle concerne la prise en charge de 40 enfants (une augmentation de plus de 30% par rapport à 2014) ; Formation de pédiatre : en plus de 3.000 euros versés au GFAOP, le docteur N’djobo a eu droit à une bourse de 4.000 euros pour les 4 mois de stage qu’il va passer au Maroc… Puis, organiser une autre activité de levée de fonds s’avère indispensable pour compléter l’ardoise.