Carrière professionnelle : Samuel Eto’o quitte le terrain mais ne laisse pas le football

Jeudi 12 Septembre 2019 - 21:31

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Apres avoir raccroché ses crampons, le 7 septembre, l’homme qui a marqué plus de trois cents buts toutes compétitions confondues souhaite  désormais porter la veste d’entraîneur à la place du maillot des joueurs.

« Je voulais avoir plusieurs portes ouvertes à la fin de ma carrière. Je ne serai pas loin du foot. Je ne ferai que des choses qui m’épanouissent. Et même si les gens m’aiment, je ne pense pas me lancer en politique. Je vais me reposer, j’ai besoin de vacances. Je vais voyager avec ma charmante épouse », a glissé Samuel Eto'o à la presse, lors de l’annonce de la fin de sa carrière, tout en avouant réfléchir à une carrière d’entraîneur.

D’ailleurs, il y a quelques mois, précisément le 19 mars,  l’international camerounais a confié au magazine "Défis Actuels" qu’il envisageait de se lancer dans une carrière d’entraîneur et souhaite devenir le premier joueur africain à  diriger un grand club ou une sélection de l’Europe. « Mon rêve est d’être le premier entraîneur africain à coacher une grande équipe européenne. J’aimerais rester dans le football comme entraîneur. C’est une volonté personnelle », assurait l’ancien numéro 9 du FC Barcelone.

Devenir entraîneur d'une équipe professionnelle, ça ne s'improvise pas. Mais tout est possible, en mettant du sérieux parce que jouer au football et entraîner une équipe de football n’est pas la même chose. Il ne sera pas intéressant pour les fans d’un grand joueur comme Eto’o échoue dans cette nouvelle carrière.

Rappelons qu’après avoir définitivement raccroché les crampons, beaucoup d'anciens joueurs se lancent dans cette nouvelle aventure,  le cas de  Didier Deschamps, Laurent Blanc, Claude Puel, Arsène Wenger, Raymond Domenech, Diego Maradona, Antonio Conte, Leonardo, Diego Simeone.

En choisissant de rester dans le monde du football, Samuel Eto’o compte ainsi suivre le chemin tracé par ses aînés africains, notamment les sélectionneurs qui ont dirigé avec brio  les équipes africaines lors de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations, Egypte 2019. Au nombre de ceux qui honorent le continent, citons Kwesi Appiah (Ghana), Ibrahim Kamara (Côte d'Ivoire), Aliou Cissé (Sénégal), Florent Ibenge (RDC), Djamel Belmadi (Algérie), Mohamed Magassouba (Mali), Baciro Candé (Guinée-Bissau), Sunday Chidzambwa (Zimbabwe), Olivier Niyungeko (Burundi), Emmanuel Amuneke (Tanzanie) et Ricardo Manetti (Namibie).

En attendant l’officialisation de sa reconversion, Samuel Eto’o déplore le fait que les nations africaines sollicitent souvent les entraîneurs etrangers, au moment où le continent a des fils capables de rehausser son niveau de football. «Nous, Africains, avons pour habitude de solliciter nos frères étrangers. Je l’ai toujours dit : j’aimerais rester dans le football. Après, il y a des opportunités qui se présentent dans la vie et là, vous devez faire un choix. Mais l’idéal pour moi serait de rester dans le football ; j’adore le football, je ne vis que pour ça. J’ai eu l’immense honneur d’être entraîneur et joueur à Antalyaspor, j’ai goûté au plaisir d’être entraîneur et la responsabilité qu’on a quand on est entraîneur », avait-il appuyé dans une interview. Né le 10 mars 1981, dans la petite localité de Nkon, Samuel Eto’o commence à rêver grand depuis son enfance. A 14 ans, le jeune félin décide de quitter son Cameroun natal pour de plus vastes horizons. Ses terrains de chasse de prédilection seront l’Espagne et l’Italie.

Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Samuel Eto'o

Notification: 

Non