Causerie-débat : la jeunesse congolaise face au développement de la République

Samedi 10 Décembre 2016 - 16:00

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Organisée par l’association « Lissanga 242 » que préside le conseiller municipal Romi Oyo, la causerie-débat qui a réuni les jeunes de toutes obédiences politiques y compris de la société civile, a porté sur « le rôle de la jeunesse congolaise dans le développement de la République ». Elle s’est tenue récemment à Brazzaville.

Au cours de cette causerie-débat, les jeunes, ont suivi des interventions faites par d’éminents conférenciers sur des thèmes allant dans le sens de faire connaitre  l’historique de la République du Congo.  

Les sous thèmes ci-après ont été dévéloppés : « L’histoire politique de la République du Congo » par le Pr Jérôme Ollandet, (historien) ; « Les jeunes face à ses responsabilités », développé par le conseiller spécial, chef du département politique du Chef de l'Etat, Juste Mondélé ; et enfin « Les droits et devoirs de la jeunesse », développé par le coordonnateur du mouvement Ras-le-bol, Franck Dila.

Dans son mot introductif, le secrétaire général de l’association « Lissanga 242 » Ulrich Mickya, a expliqué la motivation de la tenue de cette causerie-débat par le fait que, la République du Congo aspire à l’émergence. 2025 est le cap fixé pour l’atteindre. Face à une telle aspiration, la jeunesse ne veut pas être en marge,  elle devrait  se sentir interpellée et partant saisir le sens de la responsabilité, parce qu’elle est le « fer de lance du développement d’un pays ».

S’adressant aux jeunes, Ulrich Mickya a souhaité que ceux-ci ne donnent pas raison à André Malraux, lorsqu’il écrit dans Paroles écrits politiques que « La jeunesse attire les démagogues comme le miel attire les mouches ». Ils doivent plutôt prendre position en faveur de Chateaubriand dans Mémoires d’outre-tombe qui, lui, considère que « La jeunesse est une magicienne qui, par un sourire, change l’indigence en trésor, qui vous amène pour maîtresse sa sœur cadette l’espérance ; celle-ci, aussi trompeuse que son aînée, mais revenant encore quand l’autre a fui pour toujours ». Mais en faveur de l’une comme l’autre perspective, un seul sentiment devrait prendre place dans les cœurs des jeunes ; c’est bien celui de considérer qu’ils représentent l’espoir et non le danger.

Ce moment d’échanges, a-t-il souhaité, ouvrira les portes d’une nouvelle appréciation de la jeunesse, à savoir être, le meilleur rempart contre l’obscurantisme. Une dynamique qui peut être impulsée à partir de cette salle et qui exigerait d’eux et de l’ensemble des forces vives nationales, d’engager une mobilisation nationale pour les valeurs républicaines, ainsi qu’un plan de lutte contre la haine, la division et l’antisémitisme, pour que triomphe à jamais le patriotisme.

S'adressant aux conférenciers, Ulrich Mickya a précisé la vision de cette association, à savoir : le désir d’unité, de rassemblement et de cohésion sociale, encourager les jeunes à reprendre à leur compte les causes de la paix, de la diversité et du respect mutuel, pour qu’ils contribuent à la lutte contre l’oisiveté et le désœuvrement et deviennent une race d’entrepreneurs, porteurs d’espoirs et de progrès.  "La jeunesse a soif de vos enseignements, de votre expérience", a t--il dit,  avant de conclure avec Cécile Fée, dans ses pensées, qui écrivait « Si jeunesse est souvent plus heureuse que sage, la vieillesse est toujours plus sage qu’heureuse ».

Les jeunes se sont dits satisfaits au sortir de cette causerie-débat. « Cette conférence nous a beaucoup édifiés », a déclaré un d'entre eux.

L’association Lissanga 242 entend organiser le 20 décembre une cérémonie de don de sang en collaboration avec la fondation Harris Oyo.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : les conférenciers Photo 2 : les membres de l’association « Lissanga 242 » et invités

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