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Cent-mille-cinq-cent-quinze !

Samedi 8 Août 2020 - 17:51

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Cette année scolaire qui s’achève, le nombre des élèves de la classe de troisième ayant présenté le Brevet d’études du premier cycle au Congo est celui repris plus haut : Cent-mille-cinq-cent-quinze. Des chiffres en hausse, comparés à l’année écoulée où ils étaient quatre-vingt-dix-sept-mille-six-cent-soixante-deux. L’enseignement qu’il convient de tirer de ces statistiques est qu’en dépit des problèmes de l’école congolaise, la fréquentation des classes est en augmentation.

Il faut aussi souligner le contexte particulier de cette année : la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 a agité le spectre d’une année blanche obligeant les pouvoirs publics et les parents à mettre tout en œuvre pour que le cap soit tenu. Du plus petit examen d’Etat, le Certificat d’études primaires élémentaires, au Baccalauréat, en passant par le niveau intermédiaire dont nous parlons, à l’enseignement général comme à l’enseignement technique, les réajustements ont été respectés.

Dans la perspective de la rentrée prochaine, en espérant une amélioration de la situation sanitaire, les mêmes problèmes se poseront : le nombre toujours croissant des effectifs dans les salles au primaire, au secondaire et à l’université ; le déficit des enseignants à différents niveaux, le faible équipement des établissements en tables-bancs ; une délinquance juvénile qui prend de l’ampleur.

Devant ce tableau en demi-teinte, il n’y a pas lieu de céder au pessimisme car des options existent pour inverser la tendance, notamment pour ce qui concerne le péril du désœuvrement des jeunes. Ces options sont détectées par les experts de l’éducation nationale qui les répertorient à l’occasion des conseils qu’ils réunissent régulièrement avec le succès pédagogique que l’on sait.

 Au nombre des pistes explorées pour la prise en main de la jeunesse figure l’adaptation de la formation à la qualification. Cela est le challenge pour absorber dans divers secteurs de la vie active l’armée des jeunes scolarisés pleinement ou non que l’absence de perspectives oriente souvent vers le grand banditisme au grand dam des pouvoirs publics et des familles.  

Les Dépêches de Brazzaville

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