Changement climatique : des ministères clés invités à capitaliser la Redd+

Lundi 27 Juillet 2015 - 18:30

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La coordination nationale Redd+ a entrepris une campagne de sensibilisation  au niveau des ministères des Mines et de la géologie et celui de la Réforme foncière et du domaine public. Au centre des échanges, la stratégie nationale et leur implication aux enjeux économique, social et environnemental.

La coordination nationale a posé les bases d’un travail pour décliner les activités inhérentes à l'environnement. « Nous avons voulu travailler avec les cadres de ces deux départements pour qu’ensemble nous fassions un tour de table sur les activités communes. Faire une évaluation de ces activités de manière à aller vers les partenaires et rendre exécutoire la stratégie nationale, afin qu’elle ne soit pas un document de tiroir mais plutôt de faisabilité et que demain nous puissions mettre en œuvre la stratégie nationale Redd , validé en 2014 », a expliqué Georges Claver Bouzanga.

L’échange avec les cadres du ministère des Mines et de la géologie a permis de lever un certain nombre d’équivoques. Le débat n’a jamais porté sur l'arrêt de l’exploitation minière pour sauvegarder les ressources forestières. Par contre, il s’agit plutôt d’organiser cette exploitation, au profit des investisseurs et du gouvernement. « (…) garantir la stabilité des marchés financiers, aussi pour que nous allions vers le plan national d’affectation des terres pour discipliner les usages. Ce plan va permettre de placer les activités selon les aptitudes des terres. Un processus qui va permettre au pays d’être compté parmi les pays qui en détiennent », a souligné le coordonnateur national de la Redd+.

Reste aux ministères de capitaliser la Redd+, avec la disponibilité d’un fond mis en place par les pays occidentaux, tel la Norvège pour organiser la déforestation. Le Brésil et l’Indonésie ont déjà obtenu un milliard de dollars et la Guyanne anglaise, ayant presque les mêmes caractéristiques que le Congo a reçu 250 millions de dollars.

Rappelons que le processus Redd+ porte sur : la lutte contre la déforestation non planifiée ou illégale ; la dégradation forestière non planifiée ou illégale ; la gestion durable des forêts, à travers notamment le processus d’aménagement forestier durable et la certification ; la conservation de la biodiversité par la gestion participative des aires protégées ; l’accroissement des stocks de carbone, à travers notamment l’afforestation, le reboisement et l’agroforesterie.

En sus, le processus Redd+ constitue une opportunité pour le développement durable. Son architecture devrait mettre un accent particulier sur les problématiques de l’aménagement du territoire, la réduction de la pauvreté, le transfert des technologies et la recherche scientifique, le renforcement des capacités, la promotion d’une économie verte, pour ne citer que ceux-là.

En ce sens, l’atelier régional d’engagement des groupes cibles au processus Redd+, et de préparatif à la Cop 21 de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, a chuté sur l’amélioration puis validation des stratégies et plan de communication et des résolutions à mettre en œuvre.

Nancy France Loutoumba

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