Changements climatiques : la France ratifie l’Accord de Paris

Ce texte jette les bases d’une maîtrise des émissions de GES à l’origine des dérèglements climatiques. Cent soixante-quatorze pays sur les 195 qui l’ont approuvé à Paris, ont signé l’accord historique lors d’une cérémonie en avril dernier à New York. La ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, s’est réjouie de la décision de la France, « première puissance industrielle à ratifier l’accord de Paris ».

Un bilan collectif a lieu tous les 5 ans pour faire le point sur les engagements des Etats. Le premier bilan est prévu en 2023. Les Etats devraient se rencontrer en 2018 pour évaluer leurs progrès.  Mais l’accord  n’aura son effectivité qu’après  l’adoption du texte par l’Union européenne (UE). Les commissaires doivent valider cette semaine un projet de ratification, avant qu’il soit adopté par le Conseil des ministres et le Parlement européen.

L’Accord de Paris

L’accord de Paris a été adopté le 12 décembre 2015. Il marque un tournant dans le renforcement de l’action collective au niveau mondial et dans l’accélération du passage à une société à peu de carbone et résiliente aux changements climatiques, fixant l’objectif de réduction des émissions à long terme, visant le maintien de la hausse de la température mondiale en deçà de 2°C et poursuivant les efforts pour la limitation à 1,5°C.

Suite au succès de la COP21 à Paris, la Commission européenne a présenté, en mars 2016, une évaluation complète de l’accord de paris pour encourager la modernisation de l’économie européenne ainsi que la création d’emplois et la croissance. L’accord entrera en vigueur dès sa ratification par 55 pays représentant au moins 55% des émissions mondiales.