Cinéma : "Djoli " de Glad Amog Lemra en avant-première ce 2 mars

Jeudi 28 Février 2019 - 20:35

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Le tout dernier film de l’écrivain et réalisateur franco-congolais sera diffusé ce week-end, à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville.

Comme il sait le faire, Glad Amog Lemra réserve au public brazzavillois, en particulier, et congolais, en général, une bombe cinématographie : "Djoli". Ce long métrage  qui dure   1h 40 mn reflète la société congolaise. Il a été tourné dans la ville océane, Pointe-Noire.

"Djoli" raconte l’histoire d’une fille vertueuse, nommée Maille. La vingtaine révolue, elle est une caissière dans un atelier de menuiserie et élève seule sa fille de 10 ans, Franchesca. Les choses se compliquent quand sa  maman Binongui est hospitalisée, en attente d’une opération chirurgicale.

Pour subvenir aux soins de sa mère,  Maille  réclame régulièrement de l’argent à sa généreuse  tante, Paule, qui  gère un bordel de luxe. Tout bascule lorsque  Binongui, couchée sur le lit de l’hôpital, insulte Paule publiquement. Revancharde, cette dernière décide de ne plus soutenir Maille et sa maman et lui suggère de travailler avec elle si elle veut gagner assez d’argent. « Dans la vie si vous voulez promouvoir quelque chose jusqu’à la voir grandir, il faut vous entourer des bonnes personnes. Cette symbiose des acteurs locaux et internationaux donnera une visibilité au cinéma congolais. C’est ça le principe de management », nous a confié Glad Amog Lemra.

Au nombre des acteurs qui ont pris part à ce film, il y a Bruno Henry, Djédjé Apali, Hervé Pailler, Sorel Boulingui, Alnise Foungui, Mira Loussi, Joaquim Tivoukou, Maelia Martina et autres. Apres "La tombe d'un rêve" (2007), "Qui perd gagne" (2008), "L'identité malsaine" (2010), "Entre le marteau et l’enclume » (2012), "Mensonge légal" (2014), "Silence" (2016), Glad Amog Lemra débute l’année 2019 avec force en lançant un film aux allures de best-seller.

Le public est invité à venir jouer sa partition ce 2 mars, question de promouvoir l’identité du cinéma congolais. « Nous devrons éviter le complexe. Il n’est pas important de faire des films comme les Américains, les Français ou les Brésiliens. Nous n’avons pas les mêmes moyens. Le cinéma, c’est raconter une histoire. Nous devrons aborder les problèmes locaux dans nos films afin de satisfaire le public », a conclu le réalisateur.

Né à Brazzaville, Glad Amog Lemra est réalisateur, écrivain et cinéaste franco-congolais. Il vit actuellement à Paris. Son film "Entre le marteau et l’enclume" a reçu le prix du meilleur film au festival de Ouidah, au Bénin. Le même film a eu la mention du jury au Festival international du film panafricain de Cannes et le prix d’encouragement à Moscou. En 2015, il  faisait partie de la sélection officielle du Fespaco, au Burkina-Faso.

Christ Boka

Légendes et crédits photo : 

L'affiche du film

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