Cinéma: Flaverick Beautresor Kouta, un passionné au service du septième art

Mercredi 16 Janvier 2019 - 18:42

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A 33 ans, le jeune cinéaste congolais fait partie de la crème nationale. Directeur général du Club 3C, il est aussi promoteur du festival des films congolais.  Actuel directeur culturel à l’AED et directeur du Centre socio-culturel Kakama « Accroche- toi », il parle dans cet entretien de sa passion pour le cinéma et de ses abondantes productions cinématographiques.

Comme de nombreux jeunes, c’est le théâtre qui le fait aimer les arts de la scène.  Après plusieurs prestations scéniques, il se lance dans le cinéma après avoir suivi une formation initiale au Maroc. « L’envie de devenir cinéaste vient du théâtre dans lequel j’ai passé des moments très agréables dans mon enfance avec la troupe le Réveil africain de la paroisse catholique Saint Pie X de l’OMS, à Brazzaville, dont je suis le créateur. Je commence mes premiers pas dans le cinéma en 2010 au Maroc, après une formation en audiovisuel puis avec une spécialisation en réalisation cinéma pendant une année dans la ville de Fès », nous confie Flaverick  Beautresor Kouta.

Rentré au pays, il met en pratique les acquis reçus dans le royaume chérifien, en produisant et réalisant de nombreux films. « Mes productions cinématographiques professionnelles commencent au Congo en 2013 avec Drtv international, dans la production de la série de quinze épisodes  "Tâ papaye le superman noir", suivie de deux courts métrages  "Flash-back"  et "La règle de 3". En 2014,  je signe mes deux premiers longs métrages  "Puzzle"  et "Mwana nsana"  avec DRTV international en 2015 », poursuit-il.

Les  lauriers et la reconnaissance ne tardent pas pour le jeune cinéaste à la volonté inébranlable. « En avril  2015, je reçois le prix du meilleur film court métrage au festival du cinéma des deux rives à Brazzaville avec le film "Flash – back". En août 2015, je lance la première édition du festival des films congolais à Pointe-Noire. En octobre 2015, je signe avec l’université EAD une convention de direction culturelle pour  l’animation  culturelle et l’enseignement des métiers culturels et en priorité le cinéma », révèle-t-il.

En dépit des moyens de productions peu évidents,  Flaverick  Beautresor  Kouta continue à investir toute son énergie et son temps au cinéma car, persuadé que le septième art congolais a un bel avenir. « En 2016,  je réalise le film "Pourquoi pas moi" puis  la première saison de la série "Ma jeunesse" avec les étudiants de l’université de l’EAD, en partenariat avec la télévision RTA OPH. En mi 2017, je lance la deuxième édition du festival des films congolais à Pointe – Noire. En fin d’année, en partenariat avec la RTA – OPH, je lance la première émission 100 % cinéma congolais sur les antennes de la RTA - OPH. 2017 a été une poursuite de la réalisation de la dite série "Ma jeunesse"  2e et 3e saisons dans laquelle on a soutiré le court métrage "Qui a raison ? ", les longs métrages "La cité de Mpaka" et "Entre l’amour et la foi" acheté et hébergé sur la web tv Mowambe TV. 2017 . J’ai aussi fait la 3e édition du festival des films congolais. Une édition au cours de laquelle j’ai produit et réalisé le film "Le Trône du roi Kouta 1er" en travaillant avec les acteurs Louis Moumbounou et Germaine Ololo, deux grandes figures du cinéma congolais et à la technique avec près de dix réalisateurs et techniciens venus de Brazzaville associés à ceux de Pointe- Noire », raconte-t-il.

Flaverick  Beautresor ne manque pas d’idées et d’initiatives. «  Dans le souci de rendre la formation sur les métiers du cinéma pérenne et faire  connaître le cinéma congolais, en octobre 2017, j'ai lancée le premier marché des films congolais en DVD plus une salle de formation au centre socio – culturel Kakama "Accroche - Toi" dont je suis directeur général et co créateur. En 2018, j'ai réalisé un film court métrage  d’atelier pendant la 4e édition du festival des films congolais à Brazzaville  où je suis acteur/réalisateur  nommé « Le doc Lucien », conclut Flaverick  Beautresor.

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Le cinéaste Flaverick Beautresor Kouta / DR

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