Circulation routière : un accident fait dix-sept blessés au péage de Kintélé

Vendredi 13 Avril 2018 - 18:37

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Un véhicule de commerce en défaillance technique, en provenance du village Maty, dans le Pool, a percuté violemment, le 13 avril, aux premières heures de la matinée, les installations du poste de péage de Kintélé, entraînant plusieurs blessés dont quelques-uns sont dans un état assez préoccupant.

Chargé à ras bord de denrées alimentaires, le moyen de transport de type Renault de couleur blanche, immatriculé 895 J 12, serait en défaillance technique. D’après des témoignages recueillis auprès des victimes et des témoins, les freins de ce camion, qui a roulé de nuit et à vive allure, ont lâché peu avant le village Lifoula.

Arrivé à Kintélé aux environs de 6 h, le chauffeur, ne parvenant plus à maîtriser son volant, a dérapé et rasé au passage tous les abris érigés au niveau du péage, servant de bureau de contrôle aux agents du Fonds routier et ceux du Trésor public, avant de faire deux fois tonneau à l’arrêt de bus situé devant un petit marché de fortune se trouvant à 50 m du poste de péage.

 Le bilan fait état de dix-sept blessés, dont quelques-uns sont dans un état plus ou moins critique. Les victimes sont en majorité les passagers qui étaient à bord mais aussi quelques paisibles citoyens qui attendaient leurs bus. Elles ont été toutes admises en urgence à l’hôpital de référence de Talangaï. Aucun décès n’a été enregistré.

« Nous avons eu une première panne quelque part en cours de route. Arrivé à Ignié, nous avons constaté à nouveau que le véhicule avait un problème d’air. Etant mécanicien, nous avons demandé au conducteur de garer afin de faire venir la pièce de Brazzaville, hélas, il ne nous a pas compris et a forcé la route. Arrivé au péage, le véhicule a fait deux fois tonneau, heureusement, il n’y a pas eu de décès », relate un jeune mécanicien touché à la jambe, que nous avons visité à l’hôpital de Talangaï.

Pour les responsables du Fonds routier, l’émotion est grande, au regard des pertes causées. « La situation nous rend mal à l’aise, dans la mesure où le poste de péage est une structure mise en place par l’Etat, pour le franchissement. Ce véhicule, en percutant nos installations, nous a causé d’énormes dégâts matériels. Nos agents ont risqué leur vie. Dieu merci qu’il n’y a pas eu mort d’hommes », a regretté le directeur technique du Fonds routier, Marius Boris Miéré Onka, qui a visité ce poste totalement détruit.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

1-Le camion accidenté en train d'être déchargé, le 13 avril/Photo Adiac 2-Une vue du poste de péage provisoire détruit/Photo Adiac

Notification: 

Non