Cirgl : José Edouardo Do Santos promet d’œuvrer pour la stabilité des Grands lacs

Samedi 18 Janvier 2014 - 16:03

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Le président angolais a, en outre, prôné la non-agression des États de la région excluant, de ce fait, tout appui aux groupes armés.

Le cinquième sommet de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (Cirgl) qui s'est tenu à Luanda a porté José Edouardo Do Santos à la tète de cette organisation sous-régionale. Le président angolais remplace à ce poste l’ougandais Yoweri Museveni dont le mandat venait d’arriver à terme. Conscient des attentes qui sont placées en lui à l’entame de sa mandature, José Edouardo Do Santos a tenu à rassurer ses pairs sur sa volonté inébranlable de contribuer à la stabilisation de la sous-région minée depuis des lustres par des conflits récurrents. José Edouardo Do Santos s’est donc engagé à assumer la responsabilité de la Cirgl avec honneur en mettant en œuvre les délibérations de l’actuel sommet et celles des précédentes rencontres. Devant ses collègues chefs d’État et de la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour les Grands lacs et des diplomates, le président angolais a déclaré œuvrer pour la stabilité et le développement de la région des Grands lacs. Il a, en outre, prôné la non-agression des États de la région excluant, de ce fait, tout appui aux groupes armés. Il est temps, a-t-il déclaré en substance, de bannir le phénomène « groupe armé », mais aussi les rebellions ainsi que les activités subversives qui se déclarent dans les États de la région et ce, dans le respect strict de la Charte de l’Union africaine.

 L’arrivée du président angolais à la tête de la Cirgl a été saluée par la classe politique congolaise qui y voit là un signe avant-coureur pour la stabilisation du pays au regard de ses prédispositions pour la paix. L’on rappelle que l’Angola entretient depuis toujours des relations apaisées avec la RDC, nonobstant quelques tensions à la frontière du reste bien gérées par les autorités des deux pays. L’on rappelle également que l’Angola était au chevet de la RDC lors de la rébellion de 1998 menée par le RCD avec l’appui du Rwanda en envoyant ses troupes combattre aux côtés des Fardc.      

Alain Diasso